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Le méchant est tendance, qu’on se le dise. Après l’hilarant Moi, moche et méchant, c’est au tour de Megamind de s’intéresser aux motivations d’un bad guy. Megamind a un coeur, mais avec son crâne hypertrophié et sa peau bleue, il a du mal avec les filles. Au fond, il est incompris. Un peu comme le Mark Zuckerberg de The Social Network. On ne dira jamais assez combien le 11-Septembre constitue un point de fracture dans la fiction américaine. La frontière entre le bien et le mal est désormais floue. Et si les deux cohabitaient en chacun de nous ? Voilà pour la morale, subversive,
de ce dessin animé qui dépoussière le fi lm de superhéros. Dans Les Indestructibles, les justiciers étaient fatigués ; cette fois, ils passent carrément à la trappe. Supprimer le héros au tiers du fi lm, personne n’avait vraiment osé depuis Psychose. Tout ça est assez tordant, et parfois même émouvant. Will Ferrell, la voix US de Megamind, fait le show. Il est servi par des dialogues au petit poil. Dommage que, visuellement, ça ne suive pas tout à fait – la faute à un dessin fruste. Il n’empêche. Après Dragons, DreamWorks relève le niveau, dépassant l’ironie postmoderne un peu vaine qui était jusqu’ici sa marque de fabrique pour taquiner une certaine poésie. Pixar n’a qu’à bien se tenir. -
Le méchant est tendance, qu’on se le dise. Après l’hilarant Moi, moche et méchant, c’est au tour de Megamind de s’intéresser aux motivations d’un bad guy. Megamind a un coeur, mais avec son crâne hypertrophié et sa peau bleue, il a du mal avec les filles. Au fond, il est incompris. Un peu comme le Mark Zuckerberg de The Social Network. On ne dira jamais assez combien le 11-Septembre constitue un point de fracture dans la fiction américaine. La frontière entre le bien et le mal est désormais floue. Et si les deux cohabitaient en chacun de nous ? Voilà pour la morale, subversive,
de ce dessin animé qui dépoussière le fi lm de superhéros. Dans Les Indestructibles, les justiciers étaient fatigués ; cette fois, ils passent carrément à la trappe. Supprimer le héros au tiers du fi lm, personne n’avait vraiment osé depuis Psychose. Tout ça est assez tordant, et parfois même émouvant. Will Ferrell, la voix US de Megamind, fait le show. Il est servi par des dialogues au petit poil. Dommage que, visuellement, ça ne suive pas tout à fait – la faute à un dessin fruste. Il n’empêche. Après Dragons, DreamWorks relève le niveau, dépassant l’ironie postmoderne un peu vaine qui était jusqu’ici sa marque de fabrique pour taquiner une certaine poésie. Pixar n’a qu’à bien se tenir. -
Les super-héros avaient tendance à ennuyer, la faute à un gout prononcé pour l’honneur, l’héroïsme et les bons sentiments. Avec Megamind, c’est le contraire ! Les premières minutes nous plongent directement dans la vie désastreuse du bad guy bleu. Physique de gringalet, destin contrarié : Megamind n’arrive pas à faire le bien. Pourquoi ne pas faire le mal alors ? Sur ce postulat de base ingénieux, Tom McGrath supprime le vrai super-héros du film en moins d’une demi-heure. Une vraie bonne surprise et un point de départ qui ouvre toutes les possibilités. Megamind inverse les rapports de force entre le bien et le mal et grâce à l’interprétation géniale de Will Ferrell, Megamind fait rire.Mieux, Megamind impressionne : batailles dans les airs, courses-poursuites entre les gratte-ciels, 3D parfaite... Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : voler voir ce film.
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Les super-héros avaient tendance à ennuyer, la faute à un gout prononcé pour l’honneur, l’héroïsme et les bons sentiments. Avec Megamind, c’est le contraire ! Les premières minutes nous plongent directement dans la vie désastreuse du bad guy bleu. Physique de gringalet, destin contrarié : Megamind n’arrive pas à faire le bien. Pourquoi ne pas faire le mal alors ? Sur ce postulat de base ingénieux, Tom McGrath supprime le vrai super-héros du film en moins d’une demi-heure. Une vraie bonne surprise et un point de départ qui ouvre toutes les possibilités. Megamind inverse les rapports de force entre le bien et le mal et grâce à l’interprétation géniale de Will Ferrell, Megamind fait rire.Mieux, Megamind impressionne : batailles dans les airs, courses-poursuites entre les gratte-ciels, 3D parfaite... Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : voler voir ce film.
Toutes les critiques de Megamind
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après le double succès de Madagascar, Tom McGrath réalise un sans-faute avec ce petit bijou d'humour parodique et de fantaisie punchy, qui revisite à la sauce mariole l'univers des superhéros. Gags visuels en rafale, dialogues tip top, qui dit mieux ? Cette année, pour toute la famille, Noël arrive avec dix jours d'avance.
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Sans atteindre l'originalité et l'inspiration des Indestructibles, Megamind est drôle, les comédiens sont au top, il est très bien rythmé et offre quelques plans extrêmement épiques notamment lors d'un showdown trop bref qui nous fait presque regretter qu'il ne soit qu'un dessin animé.
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Le film d'animation en 3D de Tom McGrath est une nouvelle réussite made in DreamWorks...
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Le film d'animation en 3D de Tom McGrath est une nouvelle réussite made in DreamWorks...
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Megamind a braqué le box-office américain et totalise à ce jour 110 millions de dollars de recettes en seulement deux semaines d’exploitation. Une performance justifiée, au regard de la jubilation que procure ce long métrage inventif, rythmé et à l’humour dévastateur.
DreamWorks creuse l’écart avec ses concurrents en ce qui concerne le relief, généreux, stimulant, au service d’un scénario solide. On retrouve la marque de fabrique de Jeffrey Katzenberg: un cinéma référencé, qui pratique l’auto-dérision à gogo, sans oublier une bande originale rock (AC/DC, Guns N’Roses, Elvis Presley). L’émotion n’est pas en reste dans cette comédie qui torpille les codes du film de superhéros. -
Megamind a braqué le box-office américain et totalise à ce jour 110 millions de dollars de recettes en seulement deux semaines d’exploitation. Une performance justifiée, au regard de la jubilation que procure ce long métrage inventif, rythmé et à l’humour dévastateur.
DreamWorks creuse l’écart avec ses concurrents en ce qui concerne le relief, généreux, stimulant, au service d’un scénario solide. On retrouve la marque de fabrique de Jeffrey Katzenberg: un cinéma référencé, qui pratique l’auto-dérision à gogo, sans oublier une bande originale rock (AC/DC, Guns N’Roses, Elvis Presley). L’émotion n’est pas en reste dans cette comédie qui torpille les codes du film de superhéros. -
La bande-annonce laissait entrevoir un déluge de gags et de mauvais esprits. En ça, Megamind est une déception. Première constatation : le film n'est pas très drôle. (...) Très sages, trop sages, les acteurs se contentent de suivre à la lettre un scénario prévisible et des répliques amusantes, à défaut d'être hilarantes.
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Cet autre « moche et méchant » n’est jamais content : Megamind, qui a la couleur bleue d’un schtroumpf mais pas sa candeur, n’a en réalité envie que d’être regardé et aimé, bien sûr ! Une aventure qui ne manque pas de rythme mais reste sans surprise.
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Cet autre « moche et méchant » n’est jamais content : Megamind, qui a la couleur bleue d’un schtroumpf mais pas sa candeur, n’a en réalité envie que d’être regardé et aimé, bien sûr ! Une aventure qui ne manque pas de rythme mais reste sans surprise.
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par Emilie Lefort
Les Indestructibles avaient déjà mis une claque au film de super-héros, Megamind en remet une couche en faisant du méchant le héros de l’histoire. Féroce ? Plein d’humour ? C’est ce à quoi on s’attendait vu le casting (Will Ferrell versus Brad Pitt) et les premières images… Malheureusement, tout est bien trop sage. Certes, on rigole - parfois - mais ce n’est pas suffisant pour faire de Megamind un film mémorable. Manque l'incarnation, l'irrévérence fondatrice des Indestructibles de Pixar. Alors que Brad Bird opérait une relecture intello de la pop culture sixties, les artistes de Dreamworks se contentent de clin d'oeil marrants qui ne suffisent pas. Et si le principe original de voir le bad guy en tête d’affiche est jouissif, le scénario reste un poil convenu. Une occasion manquée ?
Hanté par le spectre du 11-Septembre, toujours lui, le film adopte le point de vue du méchant, Megamind, une espèce de savant fou hydrocéphale qui réussit à se débarrasser de son ennemi juré, le valeureux MetroMan, et s’aperçoit bien vite qu’il s’ennuie. C’est le blues du bad guy. L’idée, maligne, est bien exploitée, et l’humour, féroce, n’empêche pas une certaine émotion d’affleurer.
De Shrek à Kung Fu Panda, de Madagascar à Monstres contre aliens, les productions DreamWorks Animation ont en commun un sens aiguisé de l'ironie, du détournement et de la parodie.
Pastiche de film de superhéros, Megamind ne fait pas exception, qui met en scène une caricature de Superman engagée dans un combat chaque jour reconduit contre une caricature de savant fou.
Le film propose de mettre un terme à ce combat ennuyeux à périr du bien contre le mal mais sans rien faire d'autre, au bout du compte - c'est sa grande limite -, que le retourner comme un gant.
De Shrek à Kung Fu Panda, de Madagascar à Monstres contre aliens, les productions DreamWorks Animation ont en commun un sens aiguisé de l'ironie, du détournement et de la parodie.
Pastiche de film de superhéros, Megamind ne fait pas exception, qui met en scène une caricature de Superman engagée dans un combat chaque jour reconduit contre une caricature de savant fou.
Le film propose de mettre un terme à ce combat ennuyeux à périr du bien contre le mal mais sans rien faire d'autre, au bout du compte - c'est sa grande limite -, que le retourner comme un gant.
Après Moi, moche et méchant, la confusion des rôles entre le « vilain » et le « bon » est à la mode dans les films d'animation hollywoodiens en 3D. Tom McGrath (Madagascar 1 et 2) a copié le ton semi-parodique et les scènes d'action des Indestructibles pour réaliser cette SF très spectaculaire. Parfois trop : au dixième immeuble qui explose sous les coups de poing, on sature...
Megamind séduit davantage par le mordant des dialogues, qui répondent avec humour à deux grandes interrogations métaphysiques : la méchanceté est-elle le fruit de la génétique ou du hasard ? Et le mal peut-il exister sans le bien ? A méditer de préférence en version originale : Will Ferrell et Brad Pitt au générique, c'est tout de même plus glamour que Kad Merad et Franck Dubosc...
Après Moi, moche et méchant, la confusion des rôles entre le « vilain » et le « bon » est à la mode dans les films d'animation hollywoodiens en 3D. Tom McGrath (Madagascar 1 et 2) a copié le ton semi-parodique et les scènes d'action des Indestructibles pour réaliser cette SF très spectaculaire. Parfois trop : au dixième immeuble qui explose sous les coups de poing, on sature...
Megamind séduit davantage par le mordant des dialogues, qui répondent avec humour à deux grandes interrogations métaphysiques : la méchanceté est-elle le fruit de la génétique ou du hasard ? Et le mal peut-il exister sans le bien ? A méditer de préférence en version originale : Will Ferrell et Brad Pitt au générique, c'est tout de même plus glamour que Kad Merad et Franck Dubosc...
La seule chose qu’il fasse bien, c’est le mal. Megamind joue donc son rôle : il est le superméchant de Metrocity, tout comme Metroman en est le super-héros. Mais quand ce dernier, vaincu, disparaît, son ennemi de toujours a un blues carabiné… Des références à la science-fiction, de l’humour, du rock, il y a de tout ça dans « Megamind », la nouvelle production en 3D du studio Dreamworks.
Un film distrayant que son scénario, mégamoyen, empêche toutefois d’égaler jamais « Monstres contre Aliens ».
La seule chose qu’il fasse bien, c’est le mal. Megamind joue donc son rôle : il est le superméchant de Metrocity, tout comme Metroman en est le super-héros. Mais quand ce dernier, vaincu, disparaît, son ennemi de toujours a un blues carabiné… Des références à la science-fiction, de l’humour, du rock, il y a de tout ça dans « Megamind », la nouvelle production en 3D du studio Dreamworks.
Un film distrayant que son scénario, mégamoyen, empêche toutefois d’égaler jamais « Monstres contre Aliens ».
Beaucoup de moyens pour un Dreamworks mineur.
Beaucoup de moyens pour un Dreamworks mineur.