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Malgré son titre, Médecin de campagne est moins balzacien que Hippocrate, le précédent film de Thomas Lilti. Ici, foin de l’ambition aveugle ou des petits arrangements. JeanPierre Werner est un honnête homme qui s’amuse à mettre quelques bâtons dans les roues de sa consœur, à la façon d’un bizutage pas bien méchant – leur relation n’est pas ce qu’il y a de plus réussi. Ce qui intéresse Thomas Lilti, davantage encore que dans Hippocrate, c’est la proximité avec les personnages, qu’il rend sensible en montrant la précision de leurs gestes et à travers les dialogues. "Les médecins interrompent les patients toutes les vingt-deux secondes, explique ainsi le héros à sa consœur. Le secret, c’est de les laisser parler car 80% du diagnostic nous est donné par eux." Cette manière quasiment proverbiale de présenter les choses définit Jean-Pierre Werner (et, au passage, le film) mieux que ne le font les circonvolutions psychologiques ou les envolées lyriques dont le cinéma intimiste hexagonal est friand. Nous sommes dans le concret, notamment avec les petites gens à qui le médecin rend visite, tous croqués à bonne distanceavec une infinie tendresse. Au centre du dispositif: François Cluzet, acteur qui nous est spontanément familier. S’il fallait prescrire un remède, ce serait lui.
Toutes les critiques de Médecin de campagne
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le duo incarné avec grâce par François Cluzet et Marianne Denicourt oscille entre le comique et le romantique.
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Entre humour et romantisme, le couple Cluzet/Dénicourt nous ravit de ses échanges qui font mouche à tous les coups.