-
La délinquance à Marseille ? De braves gars pas bien méchants qui taguent sur les pare-brise des voitures. Les nuisances quotidiennes ? La voisine du dessus qui garde ses chaussures à talons pour marcher. Le grand banditisme ? Un fada qui passe devant tout le monde aux urgences avec une balle dans la cuisse. En clair : il y a davantage de réalisme dans un épisode de Plus belle la vie que dans tout le film. Pour le reste, c’est le cœur sur la main que Kad Merad égrène les clichés méridionaux, sur fond de retrouvailles entre deux frères, d’humour tempéré (un seul gag en une heure trente) et d’une émotion aussi débordante que vaine.
Toutes les critiques de Marseille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Sans mentir, sans exagérer, Marseille, comédie ensoleillée, est notre coup de cœur. Oui, nous, le Parisien...
-
(...) le scénario déroule une histoire émouvante sur le thème des racinesµ. Le charme de l'accent chantant en plus.
-
Sans angélisme ni clichés, le comédien croque avec tendresse son métissage, sa joie de vivre, son énergie turbulente et bavarde.
-
On sort de là, le sourire aux lèvres, réconcilié avec la vie : pari gagné, donc.
-
Certains personnages, comme le maire, sont sacrifiés. Reste l'énergie d'un Patrick Bosso, qui parvient à faire naître l'émotion dans une poignée de scènes assez touchantes.
-
Kad Merad met en scène son troisième long-métrage de réalisateur avec une absence de point de vue radicale, qui lui donne une structure étrange, molle et insaisissable.