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Après La guerre est déclarée, autobiographie hantée par le spectre de la maladie, retour à la case légèreté façon La Reine des pommes pour Valérie Donzelli. La voix off, toujours truffaldienne, commente les allées et venues, les couples qui se font et se défont. Car Joachim a une soeur, Véro, qu’il ne parvient pas à quitter. Et Hélène a un alter ego, Constance, dont elle ne se sépare jamais... Comment débuter une histoire quand la précédente n’en finit pas de finir ? Sur cette trame dramatique, Donzelli imprime son grain de folie (un talon transperçant le pied d’un danseur de disco, Joachim en collant parmi les petits rats de l’Opéra...), sans pour autant trouver le rythme de la comédie. Les personnages secondaires coexistent sans s’incarner, et le fil conducteur liant les deux protagonistes casse en cours de route pour ne devenir qu’un gimmick sans développement. Il y a tant d’idées de scénario ici qu’il est dommage qu’elles ne se fondent jamais vraiment dans le même film...
Toutes les critiques de Main dans la main
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre autocitations légères et références à Truffaut (« Baisers volés »), la réalisatrice livre une métaphore de sa relation avec Jérémie Elkaïm dans ce film « fée » main, qui respecte à la lettre l’ADN « donzellien ».
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Il y a quelques chose de magique qui nous prend dans chacun des films de Valérie Donzelli. Et quand elle choisit des comédiens aussi doués que Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm, elle met forcément dans le mille.
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On retrouve le côté pop des images et de la bande-son façon Donzelli lors d’une première partie ébouriffante. Dommage que la seconde soit plus convenue même si celle-ci donnerait encore le tournis et une leçon de cinéma à bon nombre de productions françaises vues cette année.
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Avec Valérie Donzelli rien ne se passe vraiment comme on l'avait prévu. Pourquoi ? Parce que Main dans la main a de la suite dans les idées, qu'à la différence de la production ordinaire, le film ne se réduit pas à son pitch sans que tout soit évident non plus.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la cinéaste fait souffler un vent nouveau sur le cinéma français en brassant une multitude de références, un sens de l'émotion et du rire, et une BO magistrale. Elle est aussi la seule à confier à Jérémie Elkaïm des rôles forts, comme celui de ce miroitier qui se retrouve collé, par amour, à la directrice de l'école de danse de l'Opéra de Paris. On en redemande!
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Une fantaisie amoureuse signé Valérie Donzelli dont l'univers est attachant et drôle. Et qui parvient à rendre belle Valérie Lemercier en femme très amoureuse.
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Mieux qu'un cadeau voici un film : (...) des scènes dansantes jubilatoires, une Valérie Lemercier touchée par la grâce, une histoire d'amour ultra-attendrissante.
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"Main dans la main" est donc une comédie burlesque et sentimentale, presque une comédie musicale (...) [avec] beaucoup de jolis moments, des digressions touchantes.
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Un homme et une femme aimantés par magie dans un conte délicat et tragi-comique.
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L'étrange rencontre d'une prof de danse et d'un miroitier, devenus littéralement inséparables. Comme la chanson d'Elli et Jacno, le troisième film de Valérie Donzelli brille par sa sentimentalité en banderole et son grain de provoc acidulée. Un film d'amour burlesque.
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"Main dans la main" plaira à ceux qui prisent la légèreté de son trait et son humour vitaminé.
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Le film séduit et parfois passionne, mais, à trop rappeler son prédécesseur, il pâtit inévitablement de la comparaison.
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Tout le monde attendait de pied ferme Main dans la main. Si ce troisième film n’est pas à la hauteur du précédent, souffrant des limites de sa fantaisie, il charme cependant par son évidente sincérité.
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Valérie Donzelli filme Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm dans une comédie audacieuse qui rate hélas ses effets.
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Le troisième film de Valérie Donzelli était attendu. Mais il n’est pas à la hauteur de La Guerre est déclarée. (...) Aussi improbable que prometteur, le couple Valérie Lemercier-Jérémie Elkaim déçoit, ne faisant croire à la fusion de leurs personnages qu’à de trop rares moments. En cause : cette fameuse gestuelle « copier-coller », plus artificielle que sensuelle et charnelle.
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Valérie Donzellin raconte une fatale attraction avec un sens de l'humour décalé et une pincée de Jacques Demy. Etonnant !
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C'est brillant, drôle et léger, jusqu'au moment où le rythme baisse.
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Malgré le talent des comédiens et la sincérité de la démarche, on a du mal à adhérer à ce pas de deux amoureux.
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Pas si mal au final pour cette gentille bluette qu'on vous conseille bien évidemment d'apprécier "main dans la main" avec votre moitié.
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Dozelli filme la passion fusionnelle dans tous ses états sans reproduire le même emballement que pour "La guerre est déclarée".
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Après "La Guerre est déclarée", Valérie Donzelli défie les attentes en signant ce méli-mélo sentimental aussi brouillon que pêchu.
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Malgré l'abattage des comédiens et l'indéniable réussite de certaines séquences qui peuvent justifier le détour (...) l'ensemble paraît un peu vain.
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Valérie Donzelli réaffirme son goût du collage pop (...) dont le charme, toujours opérant, masque néanmoins une fiction (...) plus inaboutie qu'à l'accoutumée.
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Malheureusement, en dépit de quelques jolis moments et deux ou trois vérités sur la solitude qu’impliquent les cotes sentimentales mal taillées, l’ensemble ne nous prend jamais vraiment par la main.
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Une aventure folâtre qui connaît des hauts et des bas. Les hauts sont faits de ce qui séduit dans la petite musique donzellienne : le fantasque de la narration, la légèreté de ton, les embardées chantées, les suprises de la grâce. Une excellente idée par surcroît : métaphoriser le coup de foudre entre les deux protagonistes par l'impossibilité de se détacher l'un de l'autre. Les bas tiennent à l'argument de la différence sociale, traitée avec une insouciance qui sape l'intérêt du sujet, et ne tombe pas, par ailleurs, au meilleur moment de l'état réel des rapports sociaux dans notre pays.
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En dépit de l’énergie de Valérie Lemercier et de son alter ego, Jérémie Elkaïm, Main dans la main s’essouffle très vite par manque de chair, de sensualité, de sentiments vrais. Et finit par tourner en rond autour de son immaturité sans jamais réussir à la dépasser.
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Dans son troisième film, Valérie Donzelli disserte sur le coup de foudre mais se perd en chemin. (...) Faute d'intrigue, tout repose sur les personnages, qui sont, hélas, désincarnés.
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Après le succès de «la Guerre est déclarée», Valérie Donzelli, sans reprendre son souffle, bifurque vers la comédie surréaliste, où le coup de foudre devient coup du sort.
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Donzelli a beau se donner un second rôle de sœur un poil possessive et envahissante, elle n'arrive pas à masquer le fait que le film n'est au fond qu'un prétexte pour répéter à chaque scène son amour infini pour Jérémie Elkaim. Une fois encore, elle mise sur l'énergie pour faire illusion mais la faiblesse d'écriture (seconds rôles au mieux caricaturaux, au pire inexistants) et les effets-bricolo arty s'avèrent embarrassants. Plus encore que le narcissisme patenté de l'entreprise.
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Le nouveau film de Valérie Donzelli ressemble fort à un accident de parcours (...) On espère vite retrouver la réalisatrice qu'on aime sur les singuliers chemins de traverses auxquels l'énergie légère et subtil de son cinéma la destine.