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Pas évident de comprendre ce que Cédric Klapisch a voulu faire. Une comédie ? Un drame social ? Un feel-good movie ? Un Romuald et Juliette moderne ? A moins qu'il ne s'agisse d'une parabole sur notre pays en général ? Sans doute le réalisateur était-il désireux de se libérer de son étiquette de cinéaste générationnel en s'aventurant sur le terrain socio-politique, qu'il avait déjà abordé dans Paris. Mais alors, pourquoi cette indécision entre différentes tonalités, cette réticence à brusquer le spectateur, ce final hésitant et évasif ?
Toutes les critiques de Ma part du gâteau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Fable surprenante (...) la morale de l'histoire surprend mais c'est la seule possible si on ne veut tomber ni dans l'angélisme ni dans le défaitisme.
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Cédric Klapisch donne une brillante traduction romanesque de la réalité sociale actuelle. Sombre, ironique, percutant.
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On aurait tort de bouder son plaisir en taxant de manichéen Ma part du gâteau, le film le plus réussi de Klapisch depuis Le Péril jeune
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C'est aujourd'hui au tour de Cédric Klapisch de verser son écot à la question de la fracture sociale. Il délaisse, pour ce faire, la sociologie chorale devenue sa marque de fabrique et se lance, au risque du manichéisme, dans un récit qui met en scène un couple fortement antagoniste.
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Avec Ma part du gâteau, le réalisateur d'Un air de famille ou des Poupées russes surprend son monde. Comédie romantique dynamitée par la fébrilité sur fond de crise mondiale, son neuvième film marque sans aucun doute un tournant dans sa carrière.
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Entre luxe et dénuement, bon sens et avidité, Klapisch tisse un scénario aussi drôle et sensible que bourré d’infos sur la nouvelle économie. (...) C’est roboratif, tendre, et juste ce qu’il faut de grinçant pour rendre combatif.
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Si Karin Viard, tantôt hilarante, tantôt émouvante, est d’une formidable efficacité, le film peine parfois à tenir son rythme jusqu’à une fin qui manque de netteté.
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Une comédie romantique défaite par une lutte des classes.(…)C’est au prix du faible crédit construit par ses deux premiers tiers que le film, in extremis, intéresse - presque par soulagement."
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La lutte des classes vue par Klapish. Une comédie bourrée de clichés... mais revigorante.
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En voulant monter sur les grands chevaux de la lutte des classes tout en tenant les rênes d’une comédie sentimentale, le film ne parvient pas à trouver le juste ton, affaibli par des stéréotypes. Grâce à ses acteurs succulents, cette « part de gâteau » se laisse tout de même manger avec plaisir.
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Klapisch signe là une conclusion sous forme d'une débandade lâche, frustrante et sans grand intérêt scénaristique.
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Klapisch, en mal d’inspiration depuis son Paris raté, manque encore sa cible avec cette laborieuse leçon d’éco pour les nuls gavée de poncifs sur les différences sociales. Seul le talent de Karine Viard et celui de Gilles Lellouche nous sauve de l'indigestion.
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Klapisch (...) préférant miser sur une colère sociale, surjouée à la fin, avec tous ces ouvriers rassemblés pour soutenir une « France » devenue hors-la-loi. En terme de cinéma, c'est très démonstratif et maladroit. En termes politiques, c'est autre chose, mais quoi ? Klapisch et Mélenchon, même combat ?
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Au lieu de fabriquer un film qui s’accorde au réel, Cédric Klapisch fabrique un réel qui s’accorde à son désir de cinéaste. Et réduit le monde à l’œilleton de sa caméra. Étriqué aux entournures
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A force de caricature, de scènes comiques hors de propos et de facilités d’écriture, Cédric Klapisch passe à côté de son film à portée sociale. Son message méritait mieux.
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Le pire c'est l'inconfortable sensation que Klapish, en humaniste maladroit, se fait des chaînes d'info qui broient du noir, 24 heures / 24, toute tentative de pensée. C'est bien nul!