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Quatorze ans après Jin-Roh – La Brigade des loups, Hiroyuki Okiura revient avec une fiction sensible et visuellement étonnante. On y suit le parcours intérieur d’une adolescente de 11 ans qui s’est réfugiée sur une île avec sa mère après la mort de son père. Bientôt, elle y fait la connaissance des Yo¯kai, êtres immatériels qui l’aident à entrer en communication avec les esprits. Réalisé en sept ans avec l’aide des meilleurs animateurs traditionnels, ce film ambitieux n’a rien à envier techniquement aux productions Ghibli, dont il atteint presque la qualité émotionnelle.
Toutes les critiques de Lettre à Momo
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le réalisateur de Jin Roh revient avec un film à l’opposé du précédent. Cette lettre lorgne sur les plates-bandes des productions Ghibli et, à la part la fin, un peu longue, on ne peut qu’être conquis. Sans être encore au niveau d’un Miyazaki ou d’un Takahata, on s’en approche.
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A quoi reconnaît-on un film nippon ? Il laisse le temps pour partir à la découverte de personnages attachants. Le réalisateur met l’accent sur la psychologie de la jeune fille, mais aussi sur les paysages sublimes de la mer intérieure de Seto tout en offrant des moments de sourire.
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Au lieu de basculer dans un univers onirique affranchi des règles quotidiennes, la chronique adolescente reste ancrée dans un décorum réaliste et un tempo lent. Et sa réussite repose sur la méticulosité stylistique légendaire d’Okiura : faire en sorte que le festin visuel naturaliste soit au diapason de la profondeur des sentiments.
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le film n'est pas triste car le réalisateur teinte de surnaturel ce voyage dans le chagrin grâce à l'irruption dans la vie de Momo de trois créatures aussi bizarres que drôles. À la poésie de son message, le cinéaste a ajouté la beauté des paysages. À voir.
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Évocation du travail de deuil, ce dessin animé ancré dans la vie quotidienne et les traditions mystiques japonaises est à la fois drôle et touchant.
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Encensé par la critique avec Jin-Roh : la brigade des loups, sorti en 1999, Hiroyuki Okiura aura pris le temps pour revenir avec ce second long-métrage. Une attente récompensée tant le résultat tient du travail d'orfèvre. Avec un grand soin apporté à son univers visuel, ses dialogues et ses enchaînements, cet "anime" simple et lumineux enchante.
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Un dessin (à la main) d'une finesse rare, un regard très juste sur l'enfance : encore une perle de l'animation japonaise.
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Le scénario, tout en mélancolie (...) laisse (...) place à l'humour, et apporte beaucoup de chaleur aux personnages très attachants peuplant ce joli conte.
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Lettre à Momo est un film paisible, léger et tendre sur le deuil à hauteur d’enfant. Une mignonne petit histoire, qu’il est hélas trop facile d’oublier.
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Si la ligne claire et les thèmes abordés rappellent évidemment le travail délicat des studios Ghibli, le film n’atteint pas tout à fait, en revanche, la puissance libertaire de leurs allégories.
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Mon âme par toi guérie se perd complètement en cours de route, la faute à un scénario mal fichu et des partis pris esthétiques peu convaincants.