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Huit hommes et autant d’illustrations de la crise de la quarantaine. Dans ce film à sketches, le réalisateur de Krámpack pose sur les mâles – plus trop dominants – un regard mêlé de tendresse et d’ironie. Hélas, cela ne suffit pas à hisser ce portrait générationnel au-delà du simple constat dressé depuis longtemps : le mec, le vrai selon Éric Zemmour, est en voie de disparition. Les Hommes ! De quoi parlent-ils ? souffre par ailleurs de la comparaison avec Les Nouveaux Sauvages, comédie à sketches argentine de Damián Szifron autrement plus féroce révélée au dernier Festival de Cannes.
Toutes les critiques de Les Hommes ! De quoi Parlent-Ils ?
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie exigeante sur la notion de masculinité telle qu’on l’entend aujourd’hui, emmenée par une brochette d’acteurs de talent.
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Ce film à sketches dresse le portrait sans concession et sans compassion de huit quadragénaires (...) à travers des situations aussi pathétiques que comiques et interprétées par le sérail cinématographique hispanophone.
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Les hommes, leurs problèmes, leurs faiblesses, quand ils en parlent entre eux, cela ne manque ni d’intérêt ni d’humour. Ce n’est pas Sex and The City mais l’ensemble possède un brin de charme.
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Cela donne une série de saynètes à la fois émouvantes et comiques où les hommes sont nus face à leurs sentiments. Et les femmes dans tout ça ? Eternelles victimes de leur inconstance, elles sont à leurs côtés. Plus martyre que composée de phallocrates oppresseurs, la gent masculine est pour une fois à l'honneur !
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Certes, on peut s'agacer de quelques clichés et de cette approche qui oppose hommes et femmes, mais ce film au casting impeccable sait aussi faire preuve d'une justesse et d'un regard plein de tendresse sur ses personnages.
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Le film en brosse huit portraits, à la fois drôles et pathétiques, pour tenter de cerner ce qui est en jeu : la définition de l’identité masculine. Vaste sujet…
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Au regard d'une absence totale de mise en scène, saupoudré d'un discours caricatural et d'un intérêt quelconque, autant lire Psychologies. C'est moins cher et plus ludique.
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En une succession de saynètes de quinze à vingt minutes, toutes plus insipides les unes que les autres, le gratin du cinéma hispanophone (...) va jouer tour à tour les maris trompés, infidèles, divorcés, frustrés ou encore impuissants pour tenter de faire la synthèse des petits tracas masculins.
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« Une radiographie amoureuse de la vie amoureuse des hommes d’aujourd’hui » dit le dossier de presse. Une radiographie pleine de clichés devrait-on dire.
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Bien que réunissant le gratin des acteurs latinos (Ricardo Darín, Javier Cámara), la comédie chorale du Catalan Cesc Gay sur les vicissitudes de la virilité chez les bobos barcelonais évoque moins Robert Altman que l'esthétique et les thèmes des telenovelas : infidélité, divorce, etc.
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Un film-à-sketches aux allures de sitcom où de bons acteurs Ibériques débitent des platitudes insipides.