Toutes les critiques de Les Fraises des bois

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Douze ans après l’étrange mais inabouti Confort moderne, Dominique Choisy filme les mésaventures tragico-burlesques de Violette et Gabriel, deux êtres un peu paumés que le destin, facétieux, va réunir. Construit suivant le rythme des saisons, Les fraises des bois se distingue par son réalisme absurde, teinté d’humour noir, plutôt rare en France –Leconte s’y est essayé sans succès dans les années 90. La démarche, hautement respectable et soldée par quelques scènes troublantes, nécessitait cependant une direction artistique et d’acteurs moins approximative.

Les critiques de la Presse

  1. par Thomas Baurez

La mise en scène séduit dans sa capacité à traiter, sur un même plan, fantaisie, tension et humour, sans que jamais une émotion ne vienne cannibaliser la mélodie insolite du film. Terriblement vivifiant!

  • Elle
    par Françoise Delbecq

    C'est la rencontre de deux chemins de vie. (...) A une opposition radicale, violente et frontale, le réalisateur a préféré un sentier détourné, original. Malgré l'horreur des situations qui les contraignent à réagir avec brutalité, (les personnages) cultivent l'art de basculer soudain vers la légèreté. (...) On pense qu'ils sont fous. tant mieux!

  • A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Sous son aspect de drame social naturaliste, Les fraises des bois cache en réalité une œuvre fantaisiste qui préfère les marges aux chemins tout tracés. Au risque de se perdre…

  • Libération
    par Gilles Renault

    Charmant, léger et tordu.

  • Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    (...) une fantaisie féroce, quoiqu'un peu tirée par les cheveux.

  • Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    A force de jouer sur l'ellipse et la distanciation, il finit par diluer son propos, par le rendre vaporeux. (...) Là se trouve hic : le film manque d'ancrage. (...) Ces "Fraises des bois" plastiques et immatérielles ne sont pas roboratives.

  • Télérama
    par Pierre Murat

    C'est un petit conte délicat et cruel qui a (...) un problème embêtant : on s'intéresse beaucoup au héros, mais nettement moins à l'héroïne. (...) Son originalité butte, néanmoins, sur son goût de la distanciation, comme si Dominique Choisy préférait constamment l'intelligence à l'émotion.

  • Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Dominique Choisy (« Confort moderne ») tire une fable amorale, étouffée par son principe trop systématique de contre-pied absurde. L’humour noir peine à percer sous l’auteurisme grisâtre. Et quand la scène de fin, très belle, souffle enfin un peu d’air frais, il est trop tard.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Dommage qu'au final, ce soit l'oeuvre qui apparaisse victime de son propre système, aussi bien par excès de raideur que par une certaine timidité devant le potentiel trouble et dérangeant de son propos.

  • Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Malgré son style ouvragé et de bons acteurs, [Dominique Choisy] n'aboutit pas à grand-chose.

  • Le JDD
    par Alexis Campion

    Dominique Choisy titille l'absurde et l'humour noir sans jamais prendre son taureau par les cornes.