-
« Il y a plus de gens qui ont marché sur la Lune que sur les langues de terre où viennent nicher les flamants », annoncent les réalisateurs, résumant assez bien la difficulté de capturer ce spectacle inédit.
Les images sont effectivement incroyables, le décor volcanique offrant des visions aux couleurs presque irréelles. Associées à la musique de The Cinematic Orchestra (qui, comme son nom ne l’indique pas, n’avait jamais composé pour le grand écran), elles donnent lieu à des séquences de cinéma pur comme cette parade amoureuse que des sons de castagnettes transforment en tango chahuté. La qualité du film est aussi sa limite : handicapé par un texte trop scolaire qui privilégie la poésie un peu light à la véritable information, Les Ailes pourpres peine à décoller sur le terrain du documentaire. Ceux qui aiment voir le verre à moitié plein pourront largement se contenter de ce que le film a réellement à offrir : une expérience esthétique souvent subjugante.
Toutes les critiques de Les Ailes pourpres : le mystere des flamants
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un flamant rose, c'est beau. Un million et demi de flamants roses rassemblés sur les rives du lac Natron, en Tanzanie, c'est un peu monotone.
-
Les ailes pourpres, premier film du label Disneynature, ne fait pas dans la facilité. Les cinéastes ont refusé d'inventer une fiction à l'eau de rose, de prêter des sentiments aux flamants.