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L’indécision d’une femme sert de moteur à une errance nocturne dans Paris, mais cette expérience esthétique ne crée aucun tourbillon sensoriel.
Toutes les critiques de Le Vertige Des Possibles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un admirable film-monde intime qui organise musicalement les pièces d’un univers éparpillé, le nôtre.
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Le Vertige des possibles est un éloge de l'errance, une initiation. Une femme se perd dans la nuit, s'ouvre à tous les signes de la ville. Et passe à l'action. Ultime recommandation, si vous allez voir ce beau film : laissez-vous aller. Avant le noir de la salle de cinéma, avant la nuit où tout s'épure, il y a l'épreuve du jour, bruyant et saturé. La nuit, le jour, il fallait les deux pour qu'à la fin il y ait l'éveil.
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Le principe de ce film intime est de nous mettre hors de nous. On peut le regarder et l’écouter en imaginant bien d’autres choses auxquelles il fait penser. Nous voilà comme des fantômes de nous-même, et il peut alors arriver bien des prodiges : que des pieds soient saisis par une chorégraphie hilarante, que sur le principe du coupé-glissé les canaux de Venise coulent dans les rues de Paris.
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Le Vertige des possibles devient un véritable travail d’artisan – on sent que la réalisatrice s’est collée de toute son âme à la sculpture du matériau brut que lui ont donné la vie et sa caméra – un essai, une proposition lancés moins pour résoudre les insondables questions posées que pour leur opposer un regard aussi atypique que précieux (car réfléchi, rare et simple) ; une invitation au voyage en somme.
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Profond souvent, hasardeux parfois, le film existe par le seul pouvoir d'une poésie étrange, mystérieuse, très personnelle.
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Gaspiller un peu de temps ou le dérober à nos habitudes : c'est le pari et le risque du film d'auteur. et il est parfois bon de risquer le pari.
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Errance nocturne plombée par une voix-off assommante, “Le Vertige des possibles” s'enferre dans son esprit de sérieux.
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Les déambulations nocturnes d'une femme écrivain dépressive qui est incapable de choisir quelle histoire raconter. Vivianne Perelmuter filme Paris sous toutes les coutures, sans rien filmer vraiment, et sature son long métrage de questions métaphysico-existentielles. Un pensum.
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Un salmigondis de pensées soutenu par un tohu-bohu de gros plans, un pan de mur, des chaises de café empilées, une plaque d'égout, une éponge, une main. Ça, en boucle à Guantánamo, et les terroristes avouent tout.