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Ce n’est pas un "Catherine et Liliane movie", malgré la présence d’Alex Lutz et de Bruno Sanches, qui bossent ici dans une multinationale. Les stars du "Petit Journal" incarnent deux amis immatures dont la complicité vole en éclats le jour où un copain d’enfance fait irruption dans leurs vies. Alors qu’on attendait de lui une farce, Lutz signe, avec Sanches comme coscénariste, une comédie douce amère dont les meilleurs moments sont les moins drôles. Réflexion sur la permanence de l’amitié et l’engagement amoureux, "Le Talent de mes amis" révèle la face romantique des deux zigotos et offre à Anne Marivin et Audrey Lamy des rôles de compagnes bienveillantes, lucides et blessées.
Toutes les critiques de Le Talent de mes Amis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Fair-play, le chef de bande a offert à Tom Dingler (son metteur en scène) et Bruno Sanches (son partenaire sur Canal+) les plus beaux rôles du "Talent de mes Amis". Le premier est impeccable dans celui du beau-gosse un peu mytho, le second est tout simplement incroyable en boulet sympathique.
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Un premier film qui alterne fulgurances visuelles hilarantes et scènes moins léchées portées par une écriture souvent mordante et un casting de talent.
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Et si l’on est loin des frasques et voix hystériques de Catherine et Liliane, le tout n’en reste pas moins sympathique et gentillet.
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L'ensemble reste assez sage et la morale prend le pas sur le rire. (...) Le burlesque ne reviendra qu'en post-générique comme pour faire regretter une comédie débridée qui se cachait sous le pamphlet.
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"Le Talent de mes amis" s'égare parfois dans un petit côté foutraque qui peut décontenancer. Mais on en apprécie la fraîcheur, l'inventivité et l'énergie qui s'en dégagent.
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Un parti pris assumé et original pour un premier long-métrage qui, malgré ses petites maladresses, a le mérite de ne ressembler à aucun autre.
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C'est gentil, mais un brin naïf. Et surtout, moins rythmé que les sketchs de l'humoriste sur scène.
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Plutôt leste dans la mise en scène (parsemée de petites trouvailles), le néocinéaste (et acteur principal) rue ainsi dans les brancards d’une masculinité veule, réduite à sauver les apparences d’un supposé modèle social où, en comparaison, les femmes - d’Audrey Lamy à Jeanne Moreau tentent comme elles peuvent de relever le niveau.
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Alex Lutz ne subvertit jamais les règles de la comédie entre potes, il se complaît dans l’humour un peu beauf, mais l’assume avec une franchise de ton bienvenue et concluante que l’on pourrait résumer par la scène d’ouverture, où il apparaît dévêtu et pas forcément à son avantage.
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L’acteur-réalisateur injecte beaucoup de tendresse, d’authenticité et de poésie burlesque à cette fable décalée, même si elle reste parfois un peu trop dans la veine d’un spectacle de one-man-show avec sa succession de gags.
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Quelques chouettes idées — une scène de danse impromptue façon flashmob, une poétique imitation du cheval —, mais beaucoup de gags lourdingues.
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Le geste est audacieux, assez séduisant, mais il s’essouffle vite tant le film semble incapable de définir ses enjeux, multipliant les lignes de fuite à la faveur de rebondissements scénaristiques forcés.
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Dans les comédies américaines, l’amitié est ce qui élève les personnages. Ici, elle est ce qui les dédouane de moisir dans leur médiocrité. C’est plus triste.
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Si Alex Lutz accumule les bonnes idées, il les exploite maladroitement. I(...) Malgré sa bonne volonté et une belle énergie, il met en scène des sketchs qui tombent à plat, des dialogues qui manquent de brillant et des personnages auxquels on ne parvient pas à s'attacher. L'ennui guette.
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on souscrit volontiers au message véhiculé, celui qui nous intime de suivre notre chemin intérieur, nos passions, nos amis et notre cœur (pour le meilleur comme le pire). Mais cette invitation est constamment noyée par un humour beauf et des idées de mise en scène inabouties.
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"Le talent de mes amis" laisse une impression mitigée, un sentiment de maladresse généralisée qui rend chaque scène gauche et instable. L’envie était là mais le résultat n’est clairement pas à la hauteur.