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Premier volet d'une trilogie, Le Samouraï du crépuscule reprend au détail près les éléments qui faisaient l'intérêt de La Servante et le Samouraï. Film de sabre sans sabre, où les duels comptent moins que le quotidien, où l'honneur l'emporte sur l'amour et l'amitié, Le Samouraï séduit par son réalisme minutieux et sa lenteur crépusculaire. Alors que le genre survit dans un grand retournement postmoderne, Yoji Yamada retourne aux sources et opère un lifting anachronique et dépaysant.