-
Les plans sur les corps et le travail ultrasensible sur la bande-son se chargent de l'essentiel: enregistrer, avec une douce puissance évocatrice, la quintessence d'une aventure intérieure et d'un émoi partagé...Il faut le reconnaître: la dernière partie, en Angleterre, souffre un tantinet d'intervenir après un tel tohu-bohu mystico-sensuel. Mais peu importe: la fresque est si intense et subtile qu'elle dynamite les a-priori moraux, les croyances pseudo-philosophiques, les certitudes cinéphiles. Inépuisable? Inépuisable.