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Même un sujet éculé comme le triangle amoureux peut se révéler surprenant, à condition d'explorer correctement la psychologie des héros. Malheureusement, Massy Tadjedin ne se donne pas cette peine, se reposant uniquement sur le glamour du casting. La mise en scène est certes langoureuse et soignée, mais le scénario s'intéresse trop aux fêlures les plus banales des héros (...). Mais reconnaissons néanmoins à la réalisatrice irano-américaine un joli talent dans l'exploitation des non-dits.
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Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils filent un amour qui serait aussi parfait que leur loft new-yorkais si Monsieur (Sam Worthington) n’avait tapé dans l’œil de sa très sexy collègue de bureau (Eva Mendes) avec laquelle il part justement en déplacement professionnel. C’est le moment que choisit l’ex (Guillaume Canet) de Madame (Keira Knightley) pour passer lui faire un p’tit coucou. Le couple survivra-t-il à ces deux jours de tentation et de remise en question ? Une chose est sûre : la réalisatrice novice Massy Tadjedin s’en sort mieux avec le couple Knightley-Canet (tous deux remarquables) qu’avec les personnages sous-écrits de Mendes et Worthington, esquive les lourds écueils moralisateurs auxquels prédisposait son pitch et signe un suspense conjugal plutôt élégamment affecté et d’une terrible justesse, où chaque non-dit résonne comme un coup de poignard.
Toutes les critiques de Last Night
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Et s'il suffisait de 36 heures pour faire basculer non pas une vie mais quatre vies d'un coup ? C'est la contrainte que s'impose "Las Night", la délicieuse comédie romantique new-yorkaise qui se joue à quatre bouche et huit yeux. 5 (...) Dommage de Sam Worthington, débarbouillé de sa peinture bleue d'"Avatar" soit si lourd dans le rôle du mari, parce que le film pose une question existentielle : c'est quoi la fidélité en amour ? Franchir le pas sans le vouloir ou ne pas le faire tout en le voulant ?
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Last Night est un bonbon acidulé, plus qu'une dragée au poivre. On le regarde avec d'autant plus de plaisir que l'auteur ne juge ni ne charge jamais ses personnages, pas plus le couple en péril que ses deux perturbateurs
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Le chassé-croisé amoureux, vaste programme, thème inépuisable du cinéma à traver le monde. Pour son premier film, Massy Tadjedin s'y attaque sans tomber dans les figures imposées ni la mièvrerie
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Et si l'amour, ce bon vieil amour, si tarte à la crème, était en danger ? A sa manière, volontaire ou contradictoire, Last Night répond oui. Ce qui n'en fait pas forcément un bon film, mais en dit long.
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A défaut d'un drame psychologique vénéneux façon Closer, de Mike Nichols, Last Night, de Massy Tadjedin, est une comédie romantique, mièvre et caricaturale où la confusion des sentiments reste à l'état de prétexte.