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Dans le village de Morneville, une bande d’animaux bien dingos lutte contre un voleur de tableaux retors... Ce n’est pas grâce à son animation –un peu trop rigide et datée malgré quelques beaux effets de matière – que le film marque des points, mais grâce à son character design tout en décalage et jouant avec les clichés : un âne qui se fait passer pour un zèbre, une chatte qui se croit agent secret, un chien de garde qui n’est pas un dur, un coq qui refuse d’engrosser la basse-cour... Et puis, surtout, c’est son scénario à la fois rigolo et dégénéré de caper movie tordu, qui évoque à ses meilleurs moments les beaux temps du studio Aardman. À voir avec les plus petits : La Grande Cavale remplacera très avantageusement n’importe quel dessin animé d’une matinée pluvieuse de vacances.