Toutes les critiques de La danse, le ballet de l'Opéra de Paris

Les critiques de Première

  1. Première
    par Veronique Le Bris

    Rien à redire sur la beauté des images, la grâce des étoiles. Cependant, on reste très extérieurs aux rouages d’un art difficile : sans repères, on en arrive à mélanger les ballets. Surtout, on n’obtient aucune réponse à des questions aussi fondamentales que : comment naît une chorégraphie et comment s’en souvenir ? Et cela malgré 2 h 39 de film. À réserver aux initiés.

Les critiques de la Presse

  1. Positif
    par Laetitia Mikles

    Ce film est le plus pictural et sans doute le plus douloureusement intime de toute son (Fred Wiseman) oeuvre. (...)ce que la caméra de Wiseman ne se lasse jamais de filmer, c'est cet infatigable travail de répétition des danseurs devant les miroirs démultipliés des salles de danse. (...) Cette préparation, sans cesse recommencée, ne vise que l'instant éphémère, l'apothéose de la représentation.

  2. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    La Danse fera plaisir à deux types de spectateurs potentiels (les uns pouvant se fondre avec les autres) : les nombreux heureux qui apprécient, raffolent de ou connaissent bien la danse (classique, moderne, peu importe), qui seront ravis de voir leurs stars préférées (les étoiles de l’Opéra) ou de plus modestes danseurs travailler à la barre en justaucorps, remettre leur ouvrage sur le métier (ou le contraire), se faire souffrir comme des bêtes sadomaso, répéter leurs pas de danse et leurs spectacles, etc. Et les amateurs de cinéma qui, eux, trouveront dans le travail de Wiseman source à réflexion.

  3. Chronic'art
    par Nicolas Truffinet

    A substituer peu à peu au spectacle du ballet, celui du film, qu'il met en oeuvre devant nous : comme un mini-Playtime polyglotte et féérique, où se mêlent le français et l'anglais, le classique et le moderne (Casse-Noisette et Cunningham), la danse et l'administration (c'est-à-dire l'Art et les sciences sociales). C'est ce dernier aspect qui nous frappe le plus : cette manière qu'a Wiseman de grappiller avec une même avidité, souvent dans une même scène, les gestes des danseurs et les commentaires des profs chuchotés à l'arrière, les calculs budgétaires de la directrice et le grincement d'une machinerie. (...) Avec cette Danse qu'on avait d'abord cru de circonstance, Wiseman vient peut-être de livrer à près de 80 ans son Art poétique - et un film merveilleux.

  4. Le Figaro
    par Ariane Bavelier

    C'est long mais c'est beau. Rien n'est plus délicat à filmer que la danse, et Wiseman le fait somptueusement. Il n'est pas là pour dispenser un savoir mais pour saisir les danseurs au travail [...] La caméra de Wiseman en dis plus que tous les discours.

  5. Libération
    par Marie-Christine Vernay

    Pas de peopolisation, ni même de relation journalistique. Wiseman n'a rien à dire de plus que ce qui est, que ce qui fabrique la danse.(...) Une immersion captivante et rare.

  6. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Travail titanesque et passionnant, où l'ennui ne guette jamais grâce, entre autre, à un sens précis du cadre et du temps d'exécution de la séquence.

  7. A voir à lire
    par Marine Bénézech

    Comme les précédentes œuvres du cinéaste, ce film ne trouve son sens que dans sa longueur afin de percevoir comment la persévérance et l’endurance permettent la réalisation d’un projet défini et pertinent (...)

  8. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    (...) Wiseman ausculte les rouages de la vieille institution, prenant plaisir à s’attarder sur le travail ingrat d’un ouvrier, comme sur la tâche écrasante de l’omniprésente Brigitte Lefèvre, directrice des lieux. Son film est long (très). C’est le temps qu’il faut pour mesurer ce que ce monde clos et singulièrement concentré recèle de richesses.

  9. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Comme souvent, il parvient à ­capter des moments étonnants [...] Et il rend un hommage émouvant à la beauté éphé­mère de la danse, à la quête impossible de la perfection [...] l'angoisse du temps qui passe et du corps qui lâche. Le prix à payer pour quelques instants de grâce.

  10. Paris Match
    par Daphné Mongibeaux

    Ebloui depuis toujours par la grâce des danseuses étoiles, [Frederick Wiseman] leur rend hommage dans ce film qui ressemble à une lettre d'amour.

  11. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Autant le cinéma de Wiseman produit des miracles en se confrontant aux mécanismes des institutions sociales, autant il semble trouver ses limites et chercher vainement son point de vue devant la dynamique du processus artistique. [...] une accumulation de séquences corroborant, non sans grandeur ni beauté au demeurant, sa vocation officielle. Un film institutionnel en somme, c'est-à-dire assez peu wisemanien.

  12. L'Express
    par Eric Libiot

    Le célèbre documentariste s'enferre dans un sujet en vase clos et finit par accumuler les scènes de répétitions, de ballets, de couloirs, de répétitions, de ballets, de couloirs...