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Avec son pitch improbable (une bande de braqueurs trouve refuge dans un commissariat) et son affiche « dans ta face », La Planque fait redouter le pire. D’autant
que l’accroche scato (« Doués pour se foutre dans la merde ») est à prendre au pied de la lettre puisque le meneur de la bande commence par se coincer le pied dans un trou de chiotte à la turque. La classe ! Autrement, cette production Besson n’est ni plus ni moins qu’un équivalent contemporain d’une aventure des Pieds Nickelés où des filous maladroits font les quatre cents coups en se moquant le plus possible de la police...
Toutes les critiques de La Planque
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette série B venue de nulle part se démarque du lot grâce à un humour abrasif qui change de celui des grosses machines produites pour le prime time.
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Alors qu’elle est sur le point de réussir le braquage du siècle, une escouade de bras cassés se réfugie avec son magot dans un commissariat de police. On bascule alors dans un nanar souffreteux qui réussit l’exploit de fondre, dans une complaisance goulue, scatologie d’école maternelle et pires clichés sociaux – fliquette salope, maçon portugais, tout y passe. Maladresse d’un cinéaste bras cassé ? Pas seulement puisque qu’on reconnaît aussi la griffe habituelle de Luc Besson, ici producteur, qui, quinze ans après "Taxi", n’a pas renoncé à touiller dans la grosse marmite de lieux communs franchouillards.
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Une raison d’y aller ? La climatisation de la salle où il sera projeté.