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Vous avez aimé Mr. & Mrs. Smith ? Apprécié ses scènes d’action extravagantes, son humour décalé ? Été aveuglés par le glamour des deux acteurs ? Découvrez maintenant la version discount de ce film, avec des poursuites en voiture aussi haletantes que votre trajet quotidien en bus, des rebondissements imprévisibles comme dans un bon épisode de Columbo et un couple de comédiens au charisme parfaitement résistible (Katherine Heigl est-elle en train de s’imposer comme l’actrice la moins séduisante d’Hollywood ?). Si vous n’êtes pas encore convaincus, on vous garantit même qu’un gag de Kiss & Kill vous fera beaucoup rire. Armez-vous juste d’un peu de patience : il arrive dans le dernier plan.
Toutes les critiques de Kiss & Kill
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A défaut d'originalité, le scénario recèle de belles possibilités de comédie, mais Luketic s'en empare avec maladresse. Dès lors, pour le couple Heigl-Kutcher, c'est mission impossible.
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Une comédie d'action sans surprise.
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Ce mélange de comédie romantique et de film d'espionnage a le vent en poupe à Hollywood. L'idée, que l'on imagine née du cerveau d'un cadre de major pour rassembler sur un même film deux segments de spectateurs généralement irréconciliables, a donné, également, Knight and Day, sympathique superproduction de James Mangold avec Tom Cruise et Cameron Diaz qui sera dans tous les multiplexes cet été.
Le résultat ici est moins probant, ne serait-ce qu'en raison du casting : avec son look d'éternel étudiant champion de base-ball au sourire ultra-bright, Ashton Kutcher manque cruellement de carrure pour faire croire à son personnage d'agent secret. Ce n'aurait pu être qu'un détail, voire un ingrédient comique, si Robert Luketic avait un minimum de sens de la comédie. Mais ce réalisateur de studio (Sa mère ou moi, Las Vegas 21, L'Abominable Vérité…) en manque.
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Drôle sans plus (l’un des gags, celui de l’étiquette sur la robe neuve achetée pour le premier dîner en amoureux est repris à l’identique dans la plan B avec Jennifer Lopez, c’est dire l’originalité), peu palpitant dans ses courses-poursuites, Kiss & Kill appartient donc au genre balisé de la comédie romantique dévoué corps et âme à la mièvrerie. Il faudrait un jour dire aux américains que l’on peut être amoureux sans être insipide. Après tout, selon le dicton, l’amour rend aveugle, pas forcément bête.
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Gags, reparties, tueries millimétrées… C’est une épidémie de néant. Du naufrage, on sauvera la mère de Jen (Catherine O’Hara) qui, chaque fois qu’elle apparaît à l’écran, descend un verre de blanc. Ma foi, on la comprend !
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Un sous-Mr. & Mrs. Smith. Ni sensuel ni original. On passe.