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Tournée comme un documentaire, jamais misérabiliste, cette fiction sur les enfants des rues de Kinshasa est prise au piège de ses bonnes intentions.
Toutes les critiques de Kinshasa Kids
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Caméra à l'épaule, sur un tempo de cavalcade, le réalisateur nous entraîne à la suite des enfants des rues de Kinshasa qui mettent toute leur énergie à former un groupe pour donner un concert. Entre fiction et documentaire, ce film est vraiment épatant.
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Dans «Kinshasa Kids», le Belge Marc-Henri Wajnberg invente une fiction survoltée sur des «enfants sorciers» sauvés de la rue par un musicien lunaire et excentrique.
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Rejetant la naïveté tout autant que le pathos, le film porte un regard curieux, amusé et très attentif sur ces gamins attachants.
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Cette fiction à peine romancée, filmée au ras du réel fait plonger dans le quotidien de ces enfants au nombres de 15.000 à 20.000, qui survivent dans les quartiers de la capitale du Congo. Impossible de ne pas être touché par la fraternité tendre de ces gamins gouailleurs et courageux dans un film vibrant, gorgé de couleurs et de sons.
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Kinshasa Kids c’est ainsi, avant tout, une immersion dans un monde dont on parle trop peu, mais qui à lui seul vaut le détour.
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Le plus grand mérite de Kinshasa Kids ne réside cependant pas dans ces jeux de mise en scène certes habiles, mais bien dans son approche de l’histoire humaine qu’il raconte par ce biais. Il faut apprécier ce respect, ce mélange de pudeur et d’absence de complaisance ou de posture hiérarchique (bienveillance, moralisme, ce genre de rapport douteux), avec lesquels Wajnberg filme ces enfants tentant, avec l’aide de quelques adultes, de transformer leurs galères individuelles parfois extrêmes (la fille du groupe, 12 ans, a connu la prostitution) en destin commun, puis en cahoteuse success-story dont les aléas déjouent nos attentes de clichés.
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(...) le film demeure fascinant par sa manière de capter la beauté chaotique de Kinshasa, ses rues saturées de couleurs et d’ordures, son atmosphère luxuriante, la malice électrique d’une population contrainte de jongler entre débrouille, corruption et violence.
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Dans ce docu-fiction sur les enfants "sorciers" de Kinshasa, il est question de salut par la musique et de la solidarité des déshérités entre eux. La force de certaines scènes ne fait pas oublier le malaise qui naît d'autres séquences, un peu trop fabriquées.