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Deux ans après son Thank you for Smoking, Jason Reitman revient en grande forme avec Juno. Le cinéaste n’a rien perdu de son insolence, mais la tendresse a remplacé le cynisme. Juno, 16 ans, apprend qu’elle est enceinte et décide des chercher les parents parfaits pour adopter son bébé. La grossesse à l’adolescence n’est plus un sujet tabou, mais les idées de la jeune fille devraient susciter le débat. Pourtant, Juno ne cherche jamais à délivrer un message : Reitman se contente de suivre le parcours d’une adolescente vers la maturité. Casting de choix (Ellen Page définitivement talentueuse, Jennifer Garner surprenante…), dialogues caustiques, humour acéré, tous les ingrédients sont rassemblés pour faire de ce Juno un film incontournable de ce début d’année.
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Le fils d'Ivan Reitman n'évite aucune situation délicate mais sait les rendre attachantes grâce à un humour tendre et dévastateur. Un ton à la fois réaliste et fantasque qui ne serait toutefois rien sans la scénariste Diablo Cody. Armée de sa culture pop-corn et de dialogues truffés de "slang", elle accouche d'un récit et d'une héroïne à son image: barrée mais responsable, impulsive mais attachante.
Toutes les critiques de Juno
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Nommée aux Oscars (meilleur film, réalisateur, scénario original, meilleure actrice), cette chronique bourrée d'énergie vitale, d'humour et de tendresse rugueuse, est plus proche d'un film irlandais comme le Snapper de Stephen Frears que de l'habituelle comédie hollywoodienne. Juno, film sur une fille qui devient mère avant de devenir femme, n'embellit pas la réalité, les rapports de couple, la famille, la sexualité... Mais il l'oxygène considérablement.
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La mise en scène de Jason Reitman se plie à son sujet. La manière sardonique de Thank You for Smoking fait place à une légèreté fantasque faite d'attention un peu distante à l'égard des personnages, d'un traitement ironique de l'espace (l'opposition entre le capharnaüm des McGuff et la décoration stérile de la McMansion), d'un goût certain pour l'absurde (les lycéens en short de satin qui traversent régulièrement l'écran).
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On est loin du drame larmoyant ou du film pour ados lénifiant. Ici, pas de personnages stéréotypés, ni d'idées toutes faites. Juno traite d'un sujet grave sur un ton décalé et plein d'humour, sans jamais chercher à faire la morale. La jeune Ellen Page mérite bien sa citation à l'Oscar pour sa composition d'ado culottée et attachante.
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Vif, intelligent, bourré d'humour subtil, doté d'une sacré personnalité et d'une interprétation premium, ce petit film (par le budget) a vraiment tout d'un grand.
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De la part du réalisateur Thank you for smoking, on s'attendait à une nouvelle satire grinçante de la société américaine. En fait c'est tout le contraire ! De l'humour, il y en a, mais c'est un second degré empreint de tendresse.
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Vous avez aimé « Little miss Sunshine » ? Vous adorerez « Juno », son héroïne à la tchatche insolente, sa vitalité. Loin de traiter douloureusement le thème épineux d’une grossesse non désirée chez une toute jeune fille, les réalisateurs ont opté pour une comédie. Ils donnent une vision très pertinente de l’adolescence, où l’on passe sans raisons du rire aux larmes, où l’on peut être très vieux et très jeune, très fort et très fragile, mûr et infantile. Le charme fou de ce film très décalé, ironique et loin de tout cliché, doit beaucoup à la jeune actrice, la très prometteuse Ellen Page. Soutien sans défaillance, ses parents un brin ridicules sont croqués avec humour et tendresse, tout comme la petite ville américaine, ses lycéens, ses sportifs, ses maisons identiques. Passant de la comédie pure à la comédie douce-amère, le film a ton très neuf et un vrai regard.
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Aussi original qu'improbable, le scénario de Diablo Cody s'istalle dans un univers débarrassé de stéréotypes ados-adultes. Les situations loufoques et parfois moralement ambigües, les dialogues acides évoluent vers une étude de caractères teintée de gravité. Jason Reitman tord le cou aux clichés et évite les effets de mise en scène pour se concentrer sur ses formidables acteurs, à commencer par Ellen Page, le coeur du film et la grande révélation de l'année.