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Avec sa libre bio de Joe Strummer, Temple ne se contente pas d'aligner les figures usuelles du film rock. Le documentaire, reposant sur un art subtil du montage, évoque la personalité complexe de Strummer, sa vie de famille ambiguë, sa soif éperdue de reconnaissance et sa trouille noire du succès. Le beau portrait de Temple - c'est tout son intérêt - témoigne de la singularité inconsolable de Jie Strummer et, à travers elle, d'une certaine idée du radicalisme et de la liberté.
Toutes les critiques de Joe Strummer, The Future Is Unwritten (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Disposant d'un matériau très riche, films de famille qui montrent John Mellor charmant petit garçon et Joe Strummer père aimant, des scènes de ménages entre membres du Clash et interviews de contemporains (tout le monde a quelque chose à dire sur Strummer, à l'exception notable du bassiste du Clash, Paul Simonon qui a refusé de contribuer au film) composent à la fois un portrait et une histoire. (...)Rien n'est dissimulé de l'agressivité et du narcissisme qui ont transmuté John Mellor successivement en hippie, en artisan rocker militant puis en révolutionnaire punk.
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Les propos sont forts, souvent émouvants, parfois durs. Images d’archives rares sur le rocker (Strummer boy-scout, hippie, punk, acteur…) replacées dans leur contexte (Mai 68, les émeutes raciales de 1981 à Brixton…), extraits d’interviews et de l’émission de radio que Strummer animait sur la BBC complètent ce passionnant tableau au montage vif qui ne vire jamais à l’hagiographie.