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Une succession d’histoires courtes censées illustrer (adresser ?, combattre ?) les préjugés antisémites, entrecoupées des séances de psy d’Yvan Attal qui s’interroge sur son fantasme de persécution. C’est le programme d’Ils sont partout, essai comique désastreux de l’acteur-réalisateur sur les Juifs et la persistance de l’antisémitisme. Le geste est quasi héroïque (et sans doute libérateur dans le cadre d’une thérapie) vue la neutralité bien-pensante de la comédie française, et cette audace a attiré un beau casting. Mais sa réalisation est catastrophique. Mise à part le premier segment qui parodie la famille Le Pen et tient à peu près la route, le reste n’est que lourdeur, mauvais goût et égarement. Ils sont partout ne mène nulle part.