Toutes les critiques de I Used To Be Darker

Les critiques de Première

  1. Première
    par Joachim Cohen

    Trimballant un lourd secret et n’ayant nulle part où aller, Taryn, une adolescente irlandaise qui vit aux États-Unis, débarque à l’improviste chez sa tante résidant à Baltimore. Mais cette dernière, qui a autrefois quitté l’Irlande au même âge que sa nièce, est en plein divorce. Avec ce premier long métrage, Matthew Porterfield pose un regard tendre quoique minimaliste sur ses personnages, sondant le malaise d’une famille brisée et ses espoirs déçus. Situé dans le milieu du folk, le film offre quelques très belles ballades.

Les critiques de la Presse

  1. Seattle Times
    par John Harti

    Le style du 3ème film de Matthew Portterfield (« Putty hill », « Hamilton ») est totalement lyrique, un plan large dès le début qui nous annonce une célébration de l’Amérique.

  2. Les Cahiers du cinéma
    par Gaspard Nectoux

    Des trois films de Matt Porterfield, "I Used to Be Darker" est certainement le plus discret, loin du naturalisme Do It Yourself de "Hamilton" comme de l’approche « vrai/faux » parfois fétichisante de "Putty Hill". C’est aussi le plus fin et le plus touchant.

  3. Boston Globe
    par Peter Keough

    Des performances nuancées par un casting de non-professionnels, une bande originale troublante qui comble certains vides dans la narration.

  4. New York Times
    par Jeannette Catsoulis

    Mr Poterfield peut être parfois un brin trop subtil pour son public mais il a su tisser une chronique utopique et détachée formée de dissolution et de renouvellement.

  5. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Rien de balisé ici (...). D’où une grâce certaine et une atmosphère au diapason du climat estival de cette "dramédie" musicale furieusement indé.

  6. France Inter
    par Laurent Delmas

    Le film qui peut se prévaloir d'avoir Adèle Exarchopoulos à son casting pendant deux minutes avant la Palme d'or mais qui a bien d'autres qualités.

  7. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    On retrouve dans "I Used To Be Darker" tout ce que l'on avait aimé dans "Putty Hill", son précédent long métrage : l'impression de quelque chose de flottant, la naissance en direct d'une émotion, l'amour des caractères, l'hyper-sensualité des lieux, le refus du tour de force narratif, la délicatesse de la mise en scène.

  8. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Le réalisateur Matt Portefield met en scène d'authentiques chanteurs auteurs-compositeurs dans ce joli film sensible dont le climat mélancolique évoque la fin des utopies.

  9. Libération
    par Julien Gester

    Un climat incandescent qui confère au film des airs de tragédie radieuse et fait dialoguer la chanson inspiratrice du titre avec la trajectoire de Porterfield en trois très belles ballades : «I used to be darker / Then I got lighter / Then I got dark again.»

  10. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Le charme du film tient beaucoup à ses interprètes.

  11. Les Fiches du cinéma
    par Isabelle Boudet

    Matthew Porterfield revient avec un film en forme de folksong mélancolique sur la séparation. Si le ton est juste, la mélodie manque peut-être un peu de relief.

  12. Time Out
    par Keith Uhlich

    Campbell et Gross ont un rapport tellement fusionnel qu’on dirait que leur relation n’est pas joué mais bien réel, ce film va au delà des sentiers battus, orchestré par une musique de Baltimore qui signifie tant de choses pour ces personnages.

  13. Village Voice
    par Nick Shager

    Rédigé comme une série de clichés chronologiques, le film expose un univers contemplatif et prend garde aux détails qui mettent en avant le regret, l’amertume et la confusion.

  14. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Certes le nouveau Matt Porterfield est moins inventif et plus classique que le précédent Putty Hill. Mais on se laisse portant embarquer dans cette intrigue.

  15. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Matt Portefield décrit avec une certaine aisance, mais aussi une légère nonchalance, cet état transitoire évanescent que chaque être humain éprouve au moment d’un grand bouleversement de son existence. Il en tire une œuvre mélancolique inégalement inspirée.

  16. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    « I Used to Be Darker » laisse moins de trace que « Putty Hill », mais sa petite musique vaut d’être écoutée.

  17. Le JDD
    par Alain Cochard

    Filmé avec tendresse, joué et mis en musique à la façon d’une complainte désenchantée, cette échappée plutôt réussie est à l’image de ses personnages, âpre et mélancolique.

  18. Critikat.com
    par Camille Pollas

    Les scènes, souvent belles, pourraient tirer davantage de force des acteurs si elles duraient sans craindre la suite du scénario. Darker…est riche mais sans doute encore une œuvre de jeunesse.

  19. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Bref, un drame à la fois apollinien (solaire) et dionysiaque (désordonné).

  20. Télérama
    par Jeremie Couston

    Dans le rôle des divorcés, Kim Taylor et Ned Oldham, véritables musiciens, exorcisent leur douleur dans de superbes chansons folk, jouées in extenso. Les larmes ne sont jamais loin.