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Hercule au fond aura été le Roi Lear de Dwayne Johnson : un rôle qui l’attendait et qu'il attendait, un personnage qu’il devait forcément incarner un jour ou l’autre (eu égard à sa musculature et au genre de cinéma qu'il pratique) ; une obsession. C'est fait et plutôt réussi. Il s’impose ici comme l’un des meilleurs acteurs pour le rôle (très près dans le panthéon des muscles men de Steve Reeves) dans un film plus malin qu’il n’en a l’air. Car après la catastrophique version de Renny Harlin, on n’attendait plus grand-chose des aventures big screen d’Hercule. Mais prenant tout le monde à contre-pied, Brett Ratner (qui adapte ici le comics Thracian Wars) n’illustre pas les 12 travaux d’Heraclès, mais tente de démythifier Hercule. Au-delà des scènes d’action (spectaculaires), la question posée est celle de la réalité de ses exploits. Herc a-t-il vraiment massacré l’Hydre et flingué le Lion ? Est-ce que l’adoration que lui vouent les masses est légitime ? Dans un blockbuster estival, par ailleurs efficace, cette tension entre les faits et le mythe est assez audacieuse pour être soulignée.
Toutes les critiques de Hercule
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Astucieux, palpitant et surtout plaisant, le pari est réussi.
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Se reposant sur de mythiques et courageux combats passés (ses fameux travaux), Hercule, accompagné par sa troupe de guerriers et guerrières, vont d'engagements en engagements. Ils forment en effet un redoutable gang... de mercenaires ! (...) Efficace du début à la fin, sans être un chef-d’œuvre, cet "Hercule" mérite clairement votre attention.
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Un mélange satisfaisant d’action, d’aventure et d’intrigues.
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« Hercule » sait exactement où il doit aller.
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« Hercule » n’avait pas le droit d’être aussi divertissant que ça !
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Une fois encore, Brett Ratner aura emballé un blockbuster terriblement méprisant de son public et bien peu soucieux de son sujet ou de la mythologie qu'il convoque.
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L'histoire va droit au but, il en est de même pour l'action.
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Un film au budget considérable, visuellement riche mais émotionnellement pauvre, le spectateur pourra admirer les effets spéciaux mais n’apprendra rien sur le plan humain.
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Grand spécialiste des superproductions hollywoodiennes, le réalisateur Brett Ratner s'attaque au héros mythique incarné par Dwayne Johnson. "Hercule", interprété par Dwayne Johnson, enchaîne des batailles impressionnantes de réalisme. On y découvre également un personnage tourmenté par une enfance compliquée. (...) Surprenant...
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Ne rivalisant pas vraiment avec "Gladiator" et "300", le péplum revenant à la mode, ce nouvel "Hercule" tient davantage du divertissement que de la fresque mythologique.
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Les scènes de combat sont entrainantes mais interminables, c’est assez marrant à observer jusqu’à la grossière conclusion…
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Ce film n’exploite pas assez ses atouts : Dwayne Johnson a tellement de charisme pour incarner cet homme fort mythologique, révisionniste et drôle.
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Certes, l’Hercule de Brett Ratner, vu par le prisme de la bande dessinée un brin iconoclaste dont il est l’adaptation (autrement dit : s’attendre à moult entorses à l’orthodoxie de la mythologie grecque), n’a aucun mal à faire moins de peine que la précédente apparition du demi-dieu à gros bras filmée par Renny Harlin il y a quelques mois. Là où ce dernier film s’avançait avec zéro idée et de l’énergie désespérément brouillonne, le nouveau propose une approche scénaristique alléchante et un semblant de maîtrise d’ouvrage. Cela n’empêche cependant pas de trouver cet Hercule plutôt fade dans l’ensemble – une fadeur qui a un goût : celle des bonnes idées sous-exploitées.
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Le réalisateur de "Rush Hour" s'attaque à la légende grecque. Le résultat? Un péplum sanglant qui ne fait pas dans la dentelle.(...) En faisant d'Hercule un être plus humain que divin, Ratner trouve l'opportunité pour tenter de faire vibrer la corde sensible de son personnage et essaie de faire de son maëlstrom un conte sur l'amitié, la fidélité et la fragilité des sentiments humains. Mais ce qui aurait pu être une intéressante mise en perspective d'un personnage de légende, est gâché par le besoin compulsif du réalisateur de faire du divertissement, et de l'humour à deux sesterces. Les dialogues bâclés ne semblent être qu'un moyen de combler le vide entre deux sanglantes scènes de bataille, et la réalisation et le montage brillent par leur absence. Il manque des articulations pour que toutes les ambitions de Retner se rencontrent, et son humour potache tombe souvent à plat. Reste les situations tragiques qui, elles, font rire. Mais ce n'était peut-être pas l'effet escompté.
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Plus enfantin qu'on pouvait l'imaginer, ce spectacle trouve en Dwayne Johnson un interprète de bon aloi, dédramatisant sa carrure de brute virile par une attitude décontractée, sympathique, souriante. Presque trop.
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Malgré son scénario lapidaire, cette série B sans prétention remplit sa mission : divertir.
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Brett Ratner s’amuse avec un divertissement un brin plus regardable que le naveton de Renny Harlin, mais à peine plus digeste qu’un DTV pris d’orgueil et d’envie de grand écran. La version de Brett Ratner (producteur de "Jersey boys" de "Eastwood" et de "Prison Break") se casse les dents sur un mur d’indigence visuelle. Peu aidé par le montage, le réalisateur se contente de livrer ni plus ni moins qu’un long épisode de série télé, avec quelques billets verts en plus, pour donner de l’envergure, mais la liberté artistique en moins. (...) Bref, le nouvel Hercule a au moins le mérite de ne pas avoir fait de son super héros antique une endive cuite. Cela le rend, paradoxalement, plus comestible.
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Un mix d’action et de comédie mais Hercule est bâclé.
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« Hercule » grogne tout au long du film interrompu par des scènes de combat visuellement impressionnantes mais absolument pas impliquantes.
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Au-delà de trois scènes de bataille impressionnantes, où Brett Ratner fait étalage de toute sa compétence technique, on ne trouvera rien qu'un blockbuster outrageusement formaté.