Toutes les critiques de Heavy Girls

Les critiques de Première

  1. Première
    par Elodie Bardinet

    Heavy Girls suit le quotidien de Sven, dont la mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Amoureux de Daniel, l’auxiliaire de vie qui s’occupe d’elle, il va peu à peu laisser parler ses sentiments. Le manque de moyens (500 euros de budget environ) explique sans doute les plans tremblants et les contre-jours. Le spectateur, lui, se sent vite voyeur devant
    ces deux hommes souvent nus qui improvisent avec tout le naturel des acteurs amateurs. Le résultat, hasardeux mélange de Strip-Tease et de Groland, est plus impudique que provocateur.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Emilie Rivencq

    Avec une subtilité inouïe. A la fois tendre et loufoque, cette petite fable qui n’a rien coûté s’envisage comme un bijou aussi précieux que cabossé.

  2. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Une passion assez improbable, mais contée ici avec la poésie décalée et l’humour bord-cadre des films à la Delépine et Kervern. Des références quasi-“grolandaises” qui confèrent à ce petit film allemand, bardé de prix dans les festivals, une certaine folie contagieuse.

  3. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Axel Ranisch emballe une improbable comédie romantique, où s’entremêlent sensibilité, mauvais goût et tendresse. Lourd, mais capiteux comme un strudel à la crème.

  4. A voir à lire

    Sorte de descendant dégénéré du cinéma déglingué de Fassbinder, Heavy Girls a le mérite de ne jamais aller là où on l’attend et de séduire malgré une esthétique rebutante.

  5. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Une fiction inégale, où certaines scènes s'éternisent mais qui sait capter, de façon détournée, la concrétisation d'un désir, un moment de bonheur fugace que l'on saisit alors qu'il s'enfuit déjà et refuse les clichés guimauve (...) de la comédie gay.

  6. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Peu amène, il exsude, sur la longueur, une belle humanité.

  7. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Parce que les amoureux sont gros et pas bien jolis, filmés dans un décor sinistre, on peut passer à côté de l'élan vital qui a séduit les spectateurs des festivals ou Heavy Girls a collectionné les prix du public.

  8. Télérama
    par Cécile Mury

    Ce film allemand d'Axel Ranisch, sinistre et loufoque, est trop artificiel pour susciter l'émotion.