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Hairspray est un film niais. Oui et alors ? Hairspray, c’est une comédie musicale. C’est aussi un film qui traite des injustices (on trouve des noirs et des gros et en plus c’est eux les stars !). En fait Hairspray est un peu comme un gros tube de Smarties avec des blancs, des rouges, des gros et des noirs. Et puis c’est comme dans la pub quand le tube explose, Hairspray c’est plein de couleur, de chansons, de danses, de costumes … Je vous dis c’est pareil, ça explose !
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A la fraîcheur et à la drôlerie des personnages s'ajoutent le charme suranné et la pétulance vivifiante des textes en-chantés signés Marc Shaiman et Scott Wittman. A l'encontre des mises en scène cinéma de comédies musicales genre Chicago ou Dreamgirls, le réalisateur filme large, ne morcelle pas les mouvements, n'abuse pas des gros plans en inserts: ce classicisme qui n'en est pas un donne un film tonique et réjouissant, débordant d'enthousiasme communicatif.
Toutes les critiques de Hairspray
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce n’est pas le remake exact du film de John Waters, mais celui du show musical adapté du film. La musique est moins « wap do wap », plutôt sixties revisitées et une part plus importante est faite aux stars : John Travolta bardé de prothèses dans le rôle de la mère de Tracy (c’était le travesti Divine chez Waters), Michelle Pfeiffer dans celui de la garce peroxydée et raciste, Christopher Walken et Queen Latifah. Sans l’humour noir un peu trashy de Waters et son kitsch outré, on retrouve ici le même dynamisme et le message anti-raciste (Tracy se bat pour l’intégration) et prônant plus largement l’acceptation de toutes les différences. Les stars se lâchent, la bande originale est formidable, les chorégraphies excellentes et la jeune révélation parfaite : tout pour faire un excellent musical, ce qu’est le film.
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Remake enthousiaste du film de John Waters, cette comédie musicale antiraciste met son programme télévisé sur "couleur" pour mieux laver le linge sale de l'Amérique ségrégationniste des années 60. Avec un humour décapant et une bonne dose d'adoucissant, Hairspray vous essore de rire en 45 tours.
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Son atout maître ? Ses acteurs. En tête, Nikki Blonsky 17ans, une parfaite inconnue qui ne va pas le rester, et John Travolta, méconnaissable en mama obèse. Résultat : une joyeuse récréation kitsch, colorée, survitaminée et gentiment rebelle. Enorme non, mais très distrayante et rondement menée.
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On se laisse embarquer par le tourbillon de bonne humeur de cette réjouissante comédie musicale, parodique et kitsch à souhait. Hairspray est un vrai show à l'américaine, avec costumes colorés, perruques ultra choucroutées, chanteurs excellents et scènes de danse parfaitement réglées. Le casting en jette: Michelle Pfeiffer est rayonnante en reine de beauté sur le déclin, John Travolta cabotine en mère poule obèse et nunuche. Sans oublier un message politiquement contre le racisme et l'intolérance.
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Si l’on excepte celle d’un antiracisme généreux, interprétée par Queen Latifah, les chansons, vieillottes et gnangnan, mériteraient toutes de terminer entre la 20e et la 25e place à l’Eurovision. Quant à la chorégraphie, elle serait plutôt bien, si le réalisateur, visiblement paumé, savait où placer sa caméra. Maigre consolation : la présence de Michelle Pfeiffer, imitant Marilyn dans Comment tuer votre femme, qui réussit (presque) à rendre intéressante sa silhouette de garce hystérique.
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Plus inspiré de la comédie musicale de Broadway que du film qui en fut à l'origine, ce nouveau Hairspray est presque entièrement chanté et dansé, mais aucune énergie ne s'en libère. La raison tient en partie au manque d'envergure des scènes dansées, mais aussi au fait que l'on attend tout du long le réveil de la star, la danse libératrice qui ferait revivre sur un mode loufoque La Fièvre du samedi soir ou le twist de Pulp fiction. En lieu et place de cela, c'est un John Travolta engoncé, au pire de sa forme, qui nous est donné à voir.