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S’il signe les papiers de son divorce, Joby perd ses droits sur Ellen, sa fi lle de 6 ans. Musicien de rock, tout juste sorti de l’adolescence, il ne peut s’y résoudre même s’il la connaît à peine… Troisième film de la réalisatrice de Treeless Mountain (2009), ce portrait d’un père velléitaire (Paul Dano, fragile, indécis, bouleversant) dit bien les rêves et les impossibilités de toute une génération. L’essentiel, ici, est dans les détails, les non-dits, la tristesse qui sourd des paysages enneigés, et la promesse d’une saison nouvelle. Plus douce.
Toutes les critiques de For Ellen
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un jeune rockeur paumé a quelques heures pour décider s'il renonce ou non à la garde de sa petite fille de 6 ans. Un film délicat et émouvant auquel Paul Dano apporte fêlures et rêves brisés.
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Un dernier acte d'une grande beauté et d'une justesse rare.
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Sans céder au mélo, et non sans humour la réalisatrice SoYong Kim à l'intelligence de resserrer son film, à fleur d'émotion, sur la mauvaise passe que traverse le héros et sur le duo impossible qu'il tente de reformer avec sa fille.
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Un héros jeune et torturé, des décors de motels tristes, un rythme léthargique : « For Ellen » est le prototype (la caricature ?) du film indé américain. Heureusement, il y a Paul Dano, toujours juste et touchant en chanteur de rock qui se bat pour la garde de sa fille.
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Petit film indé, For Ellen convainc par sa mise en scène sobre et l'admiration que la réalisatrice a pour son acteur principal donnant à l'ensemble une véritable authenticité et sensibilité.
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A la veille d’un divorce douloureux, une rock-star à la dérive essaie de se rapprocher de sa petite fille. Sur une trame scénaristique archibalisée, la cinéaste coréenne signe un paradigme de film indépendant américain avec crise familiale appuyée et personnages à la dérive archétypaux.
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Paul Dano, dans le rôle du musicien en perdition, s'enlise dans une interprétation caricaturale. La faute à un film formaté, avec une résolution en demi-teinte, mais que sauve la rencontre avec la fillette. Ce moment d'émotion pudique ravive une fiction assez peu inspirée.
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Cette comédie dramatique enneigée peine à sortir des carcans Sundance et à provoquer une réelle émotion. Dommage pour Dano.
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Les malheurs d’un rocker divorcé, dans un mélo inanimé et poseur.
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la cinéaste coréenne signe un paradigme de film indépendant américain avec crise familiale appuyée et personnages à la dérive archétypaux. Mais elle retrouve aussi sporadiquement ce qui faisait la force pudique de ses précédents films (« Treeless Mountain »), soit une mise en scène attentive aux silences et non-dits pour narrer cette douloureuse réconciliation.