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Laura se rend régulièrement à l’hôpital pour parler à son père, plongé dans le coma. Ses mots n’expriment aucun réconfort pour le malade mais la douleur d’avoir été violée par ce dernier lorsqu’elle était enfant. À l’immobilité presque funèbre du corps accidenté répond la mort intérieure de la jeune femme. La confrontation semblait prometteuse, mais le film s’enferme dans une linéarité rapidement rébarbative. De ce marasme se détache Erika Sainte, lumineuse. Si promesses il y a, elles résident dans la beauté complexe de son visage, qui devrait inspirer d’autres cinéastes
Toutes les critiques de Elle ne pleure pas, elle chante
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il faut voir séance tenante "Elle ne pleure pas, elle chante", en impératif catégorique de la semaine.
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La mise en scène est le plus souvent juste et délicatement glacée.
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(...) le réalisateur aligne un bon nombre de séquences superficielles et purement illustratives, oubliant d'incarner le vide qui ronge de l'intérieur son personnage de survivante.
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Sans aucun pathos, presque sans émotion, Elle ne pleure pas, elle chante dégage une amertume langoureuse. Ce film froid comme son sujet reste malheureusement clos sur lui-même, sans jamais déstabiliser l’attente que chaque séquence suggère. Une fois sa mission accomplie, Laura s’éloigne sans plus se retourner : au bout du chemin, ne demeure qu’un écran noir…