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Elektro Mathematrix n’est pas un long métrage sur la danse. C’est un déferlement de corps endiablés, un ouragan de gestes déchaînés et de bonds furieux. À travers cette comédie musicale clipesque, la chorégraphe Blanca Li a banni les mots pour raconter la vie de danseurs électro autodidactes au sein d’un lycée technique. Et si ces acrobates tous plus doués les uns que les autres se lancent dans d’impressionnantes battles de danse, on regrette l’absence d’une tension narrative forte qui aurait permis d’insuffler plus d’émotion à ces chorégraphies, certes euphorisantes mais aussi cacophoniques. À croire qu’on n’a pas encore trouvé le chaînon manquant entre Sound of Noise et Dirty Dancing.
Mathias Averty
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tout au long d'une journée au lycée, de grands garçons athlétiques déambulent de la cour à la cantine en ne faisant qu'une chose : danser ! Du spectacle Elektro kif, qu'elle monta sur scène, la chorégraphe Blanca Li tire cette nouvelle version, mise en scène dans des décors naturels, sans dialogues. La radicalité du dispositif, très loin du côté Matrix du titre, n'est pas sans lien avec un évident manque de moyens. Le film est, du coup, visuellement assez terne. Mais devant la caméra, l'énergie est si vive qu'elle prodigue un sentiment de joie. Et cet étrange spectacle, entre le documentaire et la comédie musicale, devient hymne à la jeunesse. — Frédéric Strauss
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Un long métrage turbulent.
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D’abord galvanisant, ce parti pris de raconter une journée scolaire-type sans paroles tient cependant assez mal la longueur en dépit de chorégraphies pleines de grâce et d’humour – plus mal encore si l’on est peu enclin à subir une heure vingt de musique électronique immobile dans son siège.