Toutes les critiques de Eden Log

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Eden Log, avec son futur dangereusement proche, inaugure un cinéma de genre bio et citoyen, blindé de références aux grands de la SF française. Une force primale se dégage de ces images monochromes, digne des premiers films de George Lucas, Luc Besson ou Darren Aronofsky. On souhaite à Franck Vestiel d'aller aussi loin que ces jeunes gens barbus.

  2. Première
    par Jean-François Morisse

    Eden Log est avant tout une expérience. Un concept qu’on aurait volontiers vu en court métrage même si la durée apporte ici un rythme et une ambiance uniques, ce qui en déroutera d’ailleurs très certainement plus d’un. Il y a dans cette façon de suivre le mystérieux personnage interprété par Clovis Cornillac un étrange aspect « jeux vidéo » (on songe à Half Life). Un Clovis Cornillac autour duquel s’articule entièrement le film, les autres acteurs étant d’ailleurs assez peu convaincants dans l’ensemble. Ce périple épuisant (pour qui ?) dans un dédale sous terrain a pour lui cette dimension arty originale qui le démarque clairement d’autres productions de SF made in France. Les cinéphiles adeptes de découvertes s’y retrouveront peut-être. Quant aux autres…

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Le spectacle de ce héros anonyme qui doit affronter des humains dégénérés, une technocratie impersonnelle tout en rencontrant quelques reliquats de société civilisée n'est pas nouveau et Eden Log donne, comme le font souvent les films de genre français, le sentiment de s'être attaqué trop tard à une tâche accomplie depuis longtemps par des artistes disposant de ressources (créatives et financières) infiniment supérieures. On peut bien sûr se consoler en comptant une à une les bonnes idées qui jalonnent le film - elles existent - et en espérant que le jeune metteur en scène et scénariste (Franck Vestiel signe ici son premier long métrage) mettra à profit l'exercice pour trouver un ton personnel. Reste qu'il faut quand même se consoler d'avoir eu l'idée d'aller voir ce film.