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Retraçant toutes les étapes de l’expédition qui l’emmena en 2012 à 10 898 mètres sous la mer, ce docu sur James Cameron, réalisé dans une 3D impeccable vaut surtout pour le fascinant (et un brin mégalo) portrait qu’il dresse du cinéaste-ingénieur. Désireux de repousser sans cesse les limites et d’inventer des outils adaptés à sa quête d’absolu, Cameron ressemble ici aux héros de ses propres films. Ainsi, lorsqu’il manipule minutieusement les pinces de son sous-marin, on songe à Ripley et à son exosquelette dans "Aliens".
Toutes les critiques de Deepsea Challenge 3D (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Alors, si le film, lui, ne déborde jamais du cadre d'un documentaire labellisé "National Geographic" (avec ce que cela comporte de passages obligés, de recherche superflue d'émotions), cette odyssée sous-marine n'en reste pas moins extraordinaire. La passion de James Cameron balaie les réserves, laissant dans son sillage une certaine idée du vertige des profondeurs.
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Ce film documentaire raconte bien l'aventure d'une vie, celle de James Cameron et de sa plongée en solitaire au fond de la plus grande fosse connue, dans l'océan Pacifique. Un film passionnant. (...) Parce que précis, détaillé et mis en scène. Il y a ici ou là une surdramatisation inutile mais, au final, ce docu raconte effectivement l'aventure d'une vie, et la technologie employée décuple l'intérêt pour ce film.
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Même si on retrouve un peu de fiction, ce documentaire passionnant a sans aucun doute été réalisé main dans la main avec l’aide de « National Geographic ».
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Un portrait attachant mais pas si profond que ça. Car les réalisateurs ne repoussent pas, eux, les limites : coproduit par la chaîne de télé National Geographic, leur film est mis en boîte selon les codes des documentaires à sensation qui animent, d'habitude, le petit écran.
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Cameron apparaît entouré de son équipe scientifique, pour une odyssée sous les mers démesurée que l’on peut aisément comparer aux premiers pas de l’homme sur la Lune. (...) "Deepsea Challenge" est plus au final le portrait en pied d’un cinéaste à l’égo surdimensionné paradant au milieu de son équipe technique tel un capitaine Achab dans la profondeur des mers. A réserver aux fans.
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Observer James Cameron se transformer en Jacques Cousteau ne fera peut-être pas l’unanimité mais les adeptes du réalisateur et de l’océanographie seront bluffés par ces images spectaculaires du fond de l’océan.
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Au final, le film traite beaucoup plus de James Cameron que du reste.
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Même si tout ça est stérile, Cameron nous a quand même rapporté 100 nouvelles espèces, en espérant que le programme « National Geographic » apprécie.
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Les cinéphiles comprendront que Cameron n’a pas que des idées brillantes comme « Titanic » et « the Abyss », il va aussi au bout de ses convictions personnelles et ça finit sur grand écran.
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Le sujet, passionnant, devient un film de vacances à plusieurs millions de dollars inutile. Reste de belles (mais trop rares) images.
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James Cameron vole la vedette à l’océan dans « Deepsea Challenge 3D », un projet superficiel et orgueilleux où il nous pousse à nous émerveiller sur lui-même.
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Ce film est réalisé uniquement pour les gens excités par les profondeurs de l’océan.
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Le film amateur le plus cher de l’histoire.
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Un film du câble qu’on préfère regarder chez soi.
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Aucun autre intérêt que l’expérience personnelle de Cameron.
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Si on s'amuse de découvrir un homme fidèle à sa réputation de perfectionniste, le documentaire privilégie les considérations techniques au détriment de la découverte.