-
Voilà une petite pépite à ne pas manquer ! Servi par des dialoques tordants et peuplé de personnages trucculents ce teen movie pas comme les autres est notre coup de coeur.
-
Whit Stillman n’avait pas tourné depuis Les Derniers Jours du disco, sorti en 1999. Sa peinture inimitable du désarroi de l’upper class américaine vous avait manqué ? Damsels in Distress, qui suit les chassés-croisés amoureux d’un quatuor d’étudiantes fans de claquettes et de fragrances, est pour vous. Mais si, comme nous, vous trouvez qu’« imbitable »
est un adjectif qui convient mieux au cinéma de Stillman, ivre de son propre maniérisme, peuplé de têtes à claques et totalement déconnecté de la réalité, la « détresse » du titre risque d’être dangereusement communicative.
Toutes les critiques de Damsels in Distress
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Quinze ans d'absence pour une joie à l'égal de celle qui traverse son nouveau film : il faut absolument redécouvrir le cinéaste new-yorkais Whit Stillman dont la comédie est un avion voltigeur, insaisissable qui se fait écrin au talent d'acteurs qu'il valorise avec un amour contagieux.
-
(...) le maître de la comédie spirituelle revient dans une forme étincelante.
-
Stylisé, légèrement surréaliste, peut être un peu trop de fantaisies futiles.
-
Un savoureux mélange de The Craft (sans le côté fantastique) et de Gossip Girl, avec une louche d’ironie. Whit Stillman fait l’éloge de l’imbécilité humaine avec un humour délicieux.
-
C’est le genre de film que Wes Anderson qualifierait de mièvre et « mignon » mais c’est surtout un film à l’humour pince-sans-rire avec des dialogues piquants qui font plutôt sourire que rire…
-
Affecté, hors du temps et divinement dialogué, le cinéma de Stillman est difficile à apprivoiser. Il paraît snob, futile mais dégage un charme comme nul autre, une douce âpreté. A l’image de ces damoiselles aux prénoms de fleurs, aux idées bizarres et aux certitudes bien trempées qui dissertent sur l’amour et les garçons avec distance et mélancolie, en faisant mine d’être au-dessus de tout ça. Pudeur oblige.
-
Un mot pour finir, quand le charme et l'intelligence de "Damsels in Distress" nous semblent inépuisables : c'est aux acteurs que revient pour une grande part la réussite du film. (...) La générosité communicative des acteurs et celle du film tout entier font qu'on ne saurait l'aimer que " beaucoup, vraiment ".
-
Une comédie réellement envoûtante qui reflète bien l’âge d’or d’Hollywood. « Damsels in Distress » s’inscrit comme un nouveau classique, réalisé par un des plus grands réalisateurs de comédie aux Etats Unis.
-
Whit Stillman s'est lancé un défi de taille. Et il l'a relevé avec grâce, par une subtile alchimie entre le ton, solennel et distancié, et l'incarnation, très charnelle, qui doit autant à ses actrices (...) qu'à un emploi raffiné de la lumière, des couleurs, de la musique et de la danse.
-
Le profond ravissement que soulève la découverte de Damsels in Distress, comédie comme nostalgique d’une époque qui n’aurait pas existé, ne porte guère l’empreinte de tout ce temps perdu par Whit Stillman, qui aime toujours filmer les filles fuyant un amant au petit matin. La dextérité suave de son écriture n’y apparaît émoussée en rien, de l’orfèvrerie de ses dialogues d’une drôlerie aristocratique à la musicalité du montage, qui fait couler une scène sur l’autre dans un principe qui tient moins de la logique de récit que de la charade.
-
Whit Stillman signe une délicieuse comédie de campus.
-
Toute l'élégance de Stillman consiste à échapper aux griffes des étiquettes auxquelles on aimerait le réduire : il n'est ni aussi tourmenté que Woody Allen, ni aussi précieux que Wes Anderson. Sa vraie singularité consisterait à se lover au creux d'une zone singulière, difficile à identifier, sinon par ce vocable usé : « dandysme ».
-
Le jeu d’acteur et la musique sont à ravir, les plaisanteries arrivent au bon moment, le film rayonne.
-
Whit Stillman ? J’adhère.
-
Le retour de Stillman à travers « Damsels in distress » ressemble à un déjeuner sympa avec un ami d’enfance avec qui on a partagé des conversations nocturnes interminables dans les dortoirs de l’université.
-
Une comédie un peu maniérée que l’on finit par apprécier avec le temps.
-
Un film illustrant des plaisirs simples…
-
(...) tout cela n'aurait-il pas mieux marché dans une série, dont "Damsels in distress" serait le pilote, ou le best of, attachant et mal fichu ?
-
C’est un casting d’acteur sympathique même si on a souvent le sentiment que Stillman est hésitant sur le rôle de chacun.
-
Ce film serait probablement un peu lassant si le casting n’était pas aussi parfait, particulièrement au travers de la belle et dégingandée Gerwig.
-
Le nouveau film du réalisateur des Derniers jours du disco et de Metropolitan. Une comédie de campus intemporelle au charme certain, mais un peu vaine.
-
Un film sans saveur, ridicule et creux.