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C’est le problème des récits de guerre dont les héros sont des enfants. À l’exception magistrale de "Jeux interdits", "Requiem pour un massacre" et"du "Grand Cahier", la recette est immuable : sortir les violons pour surligner en musique l’horreur, le suspense, la bonté ou la délivrance, forcer sur les gros plans de visages adorablement innocents et suggérer la violence en quelques plans esthétisants. C’est hélas exactement ainsi qu’on nous raconte le destin de ce gamin du ghetto de Varsovie traqué par les nazis.
Toutes les critiques de Cours sans te Retourner
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film émeut aux larmes. La fuite éperdue d'un petit garçon juif loin du ghetto de Varsovie est décrite avec sensibilité en appuyant juste ce qu'il faut sur ses épreuves. Les jumeaux Andrzej et Kamil Tkacz se partagent le rôle principal avec un grand talent. C'est bouleversant...
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Une histoire de survie et de courage contée sur un rythme d'aventures, qui permet au jeune public d'aborder la tragédie historique de la Shoah en s'identifiant à la solitude intrépide de l'enfant, et en se posant de profondes questions humaines.
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"Cours sans te retourner" est avant tout une histoire de courage et d’espoir. (...) Pepe Danquart livre un drame poignant qui ne peut que heurter la sensibilité du spectateur. Pour son propre bien.
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Un récit tenu, des acteurs impeccables et à défaut d'originalité, "Cours sans te retourner" permet une piqûre de rappel jamais vraiment superflue dans les temps où nous vivons.
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Le film de Pepe Danquart, tourné en polonais, manque de la folle intensité nécessaire à faire comprendre à la fois la monstruosité et la solidarité de ces années terrifiantes.
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Inspiré d'une histoire vraie, ce film de Pepe Danquart convainc malgré des images qui glissent vers le larmoyant. Face aux pires épreuves, la résistance de l'enfant délivre un sentiment inattendu de solidité et d'espoir. Ce qui ouvre le film au jeune public.
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À partir d’un scénario d’une densité forcément tragique, le réalisateur signe une mise en scène mettant à distance les aspérités les plus vives de la terrible réalité de l’époque.
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"Cours sans te retourner" se heurte aux lois du genre et offre au mieux une série de clichés, au pire une irritation immense devant la grossièreté des ficelles.