Toutes les critiques de Comme si de rien n'était

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    C’est l’histoire d’une femme bien dans sa peau et dans son corps. Une femme aimée et aimante, dont l’existence bascule tragiquement... sans qu’elle veuille l’admettre. Cette nuit où après un dîner entre anciens camarades de classe, l’un d’eux, aussi alcoolisé qu’elle, se fait un peu trop pressant et la viole. Pour elle, ça ne fait aucun doute : la vie doit continuer, même si elle se retrouve à croiser chaque jour son agresseur à son travail. Jusqu’à ce que le déni devienne intenable. Car plus elle cherche à reprendre le contrôle de sa vie, plus celle-ci lui échappe... Grand Prix du festival Premiers plans d’Angers, Comme si de rien n’était se vit sous tension permanente. On est dans la tête de cette femme étouffant d’une douleur et d’une haine impossibles à enfouir éternellement, campée par Aenne Schwarz, dont l’interprétation puissante et nuancée permet d’oublier quelques scories scénaristiques.