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Suisse "pur souche", Lionel tombe des nues lorsqu'il apprend que son arrière grand-père était polonais. Commence alors une quête initiatique dans l'ancien bloc de l'Est, où son identité sera sérieusement malmenée. Une mise à nue particulièrement intéressante à découvrir.
Toutes les critiques de Comme des voleurs (à l'est)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Lionel Baier, ce nom est à retenir. Ce jeune cinéaste suisse vient de réaliser un film d'auteur aussi vif qu'original. Le road-movie drôle, déjanté et subtil est mené à tombeau ouvert. On ne demande qu'à repartir.
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C'est parti pour la seconde partie du film, un road-movie semé d'embûches dans les pays de l'ex-bloc soviétique. Lionel Biaer, qui signe le scénario, la réalisation et interprète le rôle principal, a réussi un véritable tour de force. A la fois tendre et intelligent, son film est celui d'un auteur.
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Apologie de la fuite (fuir la dinde de Noël, le mal de dos de maman, les silences de papa), se colleter au passé (du monde avec une arrivée symbolique à Auschwitz ou de sa famille) décider de son identité : tels sont les thèmes riches de cette drôle de balade. Un road movie, inscrit dans une solide réalité, tant des personnages (Lionel Baier, scénariste, réalisateur, acteur et personnage principal, fait de « l’autofiction », avec des éléments autobiographiques) que de ce qu’ils découvrent de l’Europe de l’est. Une échappée belle pleine d’humour et une attachante complicité fraternelle.
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L'entente visible du réalisateur avec son interprète - Natacha Koutchoumov, déjà formidable dans Garçon stupide - rend encore particulièrement cocasse et émouvante l'escapade, sur fond de Ravel, de ces deux ados prolongés, sur le point de renoncer à leur enfance... Seul défaut, déjà remarqué dans Garçon stupide : l'incapacité absolue du réalisateur à quitter ses personnages. Seulement voilà : il faut savoir finir un film. Lionel Baier devrait s'y mettre tout de suite... Car le A l'est du titre n'est là que pour annoncer le début d'une série à la Rohmer. On pourrait l'intituler Contes des quatre points cardinaux...
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Entre comédie et quête d'identité, le film dépeint la métamorphose de ce lecteur de Blaise Cendrars (L'Or), qui abandonne sa tignasse jaune paille de jeune coq, part en voiture avec sa sœur pour aller consulter les archives de Varsovie, et découvre un homonyme. (...) Le jeu étrangement décalé, distillant une impression d'improvisation, des protagonistes principaux, la veine un rien nombriliste du propos, accouchent d'un ton sympathique, qui ne laisse pas indifférent.
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Scénariste, réalisateur et interprète, Lionel Biaer n'évite pas excès narcissiques, mais impose sa formidable liberté de ton, son intelligence pétillante et son humour ravageur. Il serait dommage que cet épatant petit film suisse passe inaperçu car il révèle un grand talent.