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Un cœur errant est forcément à prendre, voire à reprendre. C’est en tout cas comme que s’envisage le protagoniste de ce deuxième long-métrage de l’argentin Leonardo Brzezicki (Noche, inédit en France). Santiago, quadra célibattant (Leonardo Sbaraglia, vu dans Douleur et Gloire de Pedro Almodovar), part en quête d’amour, tente de reconquérir ses anciens amants au risque de déconvenues. Dans cette équation autocentrée, il y a aussi sa fille d’une vingtaine d’années qui veut bien épauler son père mais a aussi besoin de lui pour l’aider à vivre. La mise en scène prend le parti de se mettre au diapason de Santiago et ainsi d’épouser toutes les circonvolutions de son cœur. C’est d’abord très efficace mais le procédé s’épuise face aux redondances d’un récit qui ne cherche jamais à s’élever au-dessus des êtres dont il a la charge. Dommage.