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Le début fait irrésistiblement penser à Almodovar, époque Movida : le mari de Carmina meurt brutalement ; passé le choc, la veuve songe à taire le drame pendant deux jours afin d’être sûre d’encaisser les dernières primes salariales du défunt. De ce postulat noir et absurde, Paco Leon s’écarte à mi-parcours pour se concentrer sur la vie d’un immeuble dont Carmina est l’une des figures, autoritaire et bienveillante. Et le film de se muer en chronique de la solitude et de la fraternité féminine, un peu trop bavarde par moments (le dialogue cru et redondant sur « une opération de la moule » dont je vous laisse deviner la teneur…) mais animée de beaux et nobles sentiments. C.N.
Toutes les critiques de Carmina !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Inénarrable Carmina, à qui deux films ne suffisent guère et qui, parce qu’elle trouve dans la dernière scène l’occasion d’une ultime et superbe métamorphose, appelle un autre film encore que l’on aurait plaisir à voir.