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Aspirante rappeuse suisse, Coralie débarque à Paris, où elle trouve une chambre chez une retraitée et un boulot dans une association à Saint-Denis. Là, son talent pour la musique et les mots lui donne vite l’occasion de se produire sur scène. L’héroïne est interprétée par une authentique rappeuse doublée d’une comédienne-née (KT Gorique). Elle est entourée d’adeptes du free-style et d’acteurs aguerris tels Jalil Naciri ou Liliane Rovère, qui crée un monde à elle seule. La banlieue vue de l’intérieur, sans clichés ; le hip-hop comme art (de vivre)... Tourné à l’arrache, ce premier long métrage en forme de parcours initiatique est empreint d’une énergie communicative. Une réussite.
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Eilis, une jeune irlandaise, débarque à New York. Nous sommes en 1952. Elle se retrouve tiraillée à la fois entre deux prétendants et deux pays, le sien et les États-Unis. Les couleurs pastel, la narration douce, la réalisation proprette de John Crowley et la photographie d’Yves Bélanger (chef opérateur des mélos aveuglants de Jean-Marc Vallée) donnent à Brooklyn l’apparence d’un reportage rétro et mignon, tiré tout droit d’un numéro du magazine Life sur l’immigration irlandaise des années 50. Il est transcendé par l’interprétation fragilement modeste et d’une incroyable retenue de cette jeune fille à l’aube de sa vie adulte. Saoirse Ronan n’a pas volé sa nomination à l’Oscar
Toutes les critiques de Brooklyn
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Brooklyn" est avant tout un sensible et complexe portrait de femme, aussi fine et cultivée à la ville que pugnace et guerrière micro en main.
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C’est parce que ce jeune cinéaste a beaucoup de talent que son premier film est une réussite
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Tourné avec les moyens du bord (c’est du cinéma guérilla, selon le réalisateur), le film est le portrait, attachant et vif, d’une jeunesse qui cherche un point d’ancrage dans le rap.
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Brooklyn est avant tout un sensible et complexe portrait de femme, aussi fine et cultivée à la ville que pugnace et guerrière micro en main.
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C’est parce que ce jeune cinéaste a beaucoup de talent que son premier film est une réussite
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Tourné avec les moyens du bord (c’est du cinéma guérilla, selon le réalisateur), le film est le portrait, attachant et vif, d’une jeunesse qui cherche un point d’ancrage dans le rap.
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Loin de l’esthétique urbaine sans cesse représentée et caricaturée dans les fictions françaises filmées de l’autre côté du périph’, loin des joutes verbales réduites à des grimaces grotesques et une agressivité systématique dès lors que l’on tente de représenter à l’écran le langage (parlé et gestuel) du hip hop, Brooklyn détonne par sa sérénité et sa douceur (même dans les scènes les plus tendues du film), son flow aussi vif et agile que celui de son héroïne, et sa capacité à représenter des environnements et ceux qui les habitent avec fraîcheur et immédiateté
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Un film plein de bonnes intentions mais trop doux pour convaincre.
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(...) le film tente de faire de nécessité vertu, adoptant des dialogues plus ou moins improvisés et un style à l'arrache dont l'effi-cacité et le caractère émouvant fonctionnent sur courant alternatif.
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(...) un portrait contemporain assez fin et attachant, même si un peu trop impressionniste.
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Le problème du film est qu’à vouloir à tout prix éviter les clichés, il s’embourbe un peu dans ses maladresses, dans une candeur pas forcément d’actualité.
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Un film plein de bonnes intentions mais trop doux pour convaincre.
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(...) le film tente de faire de nécessité vertu, adoptant des dialogues plus ou moins improvisés et un style à l'arrache dont l'effi-cacité et le caractère émouvant fonctionnent sur courant alternatif.
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(...) un portrait contemporain assez fin et attachant, même si un peu trop impressionniste.
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Le problème du film est qu’à vouloir à tout prix éviter les clichés, il s’embourbe un peu dans ses maladresses, dans une candeur pas forcément d’actualité.
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On retiendra de Brooklyn une fresque d’époque touchante et visuellement réussie, qui se savoure aussi grâce à ses personnages attachants.