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Imaginez Des souris et des hommes dans le milieu des combats clandestins à Nottingham : une petite frappe accro à la coke, flanquée d’un Noir attardé mental très costaud et d’une pute bien en formes, tente de survivre dans l’impitoyable jungle de béton. Voilà un film noir tendance kitchen sink (les fameux drames sociaux anglais), honnête, frontal, très sombre et hanté par des acteurs impressionnants (Stephen Graham est d’une justesse incroyable). Dommage qu’un happy end solaire et forcé, qui cherche à sauver les personnages, jure fortement avec l’ensemble.
Toutes les critiques de Best Plans
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tout en nuances, Stephen Graham campe un Danny aussi profondément humain qu'il est difficile à cerner : pétri de vices et de lumière, hésitant à tenir le rôle du père, ou de l'ami, ou bien du traître. Au bout du compte, impossible à juger : ce constant dérangeant, dans lequel Steinbeck était passé maître, est sans conteste la plus belle réussite du film.
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Rien de très audacieux, ni sur le fond, ni sur la forme, mais Best Plans n'a d'autre but que d'extraire un peu de beauté de la grisaille de l'Angleterre prolétaire.
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Malgré une tendance à enfiler les clichés comme des perles, ce film britannique qui navigue entre Ken Loach et Danny the dog est un touchant mélodrame. Fréquentable.
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David Blair revisite "Des souris et des hommes" dans les quartiers pauvres de Nottingham. Honorable, mais limité par un scénario trop banal.
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David Blair, réalisateurs de nombreux téléfilms, en Grande-Bretagne, fait dans le drame social avec Best Plans sa réinterprétation des Souris et de Hommes de Steinbeck. Un film aussi noir que les thèmes qui hantent le cinéma britannique et qui nous le fait aimer encore plus.
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Du roman de Steinbeck, Des souris et des Hommes, dont il tente une relecture urbaine et moderne, le film a gommé toutes les subtilités. (...) Bref Best Plans n'est pas le meilleur des plans ciné.
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Petit film noir sordide. Un loser (Stephen Graham) exploite l'attardé mental dont il s'occupe. David Blair a pompé ses personnages chez le Guy Ritchie farceur de "Snatch". Ici, entre brutalité complaisante et sentimentalisme poétique, on ne sait ce qui est le pire…
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Du côté formel, David Blair se signale avant tout par ses (quelques) effets de montage : atone et fonctionnelle la plupart du temps, la mise en scène va vouloir exister le temps de séquences montées entrelacées, d’un manque de nuance consternant. (..) Tout entier concentré sur l’emphase qu’il entend mettre sur ces quelques séquences, Blair délaisse le reste du film, qui de toute façon roule tout seul, de péripétie attendue en rebondissement téléphoné.