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Le geste témoigne d’une envie de cinéma qui traverse l’écran. Avec son premier long, Sofiene Mamdois signe le plus long film constitué d’un seul et unique de l’histoire du cinéma français. Mais tout à son obsession de la forme (où il fait montre d’une réelle virtuosité), il lui a sacrifié le fond de son récit au fil d’un scénario filandreux dont les trous d’air finissent par abîmer le climat de suspense au cordeau qu’il ambitionne ici de créer.