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Soyons clair : Anges et démons est bien meilleur que le Da Vinci Code, précédente daube de Ron Howard avec Tom Hanks en déchiffreur de symbole. Ce n'était pas difficile, mais ça va mieux en le disant. Or donc, Anges et démons reprend le personnage principal de Robert Langdon, sans être la suite du premier opus (Dei) : le film tenterait même plutôt de faire oublier les erreurs du passé. Tautou, Reno et ses chemises atroces ont ainsi disparu au profit d'Ewan McGregor plus sobre. Cette fois, pas de miracle indigent, mais une intrigue resserrée (12 heures pour sauver le monde et la papauté, une course contre la montre dans les Eglises romaines) et quelques idées sympathiques (notre héros est un couard et fuit à la moindre altercation). On passera sur la morale pas finaude, ou sur la fin ratée. Car si A&D n'est pas le thriller de l'année, ni même celui du mois, il n'est pas indigne. Et c'est déjà pas mal.
Toutes les critiques de Anges et Démons
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Anges & Démons plonge dans les arcanes du Vatican. Et souligne les manoeuvres politiques des prélats. Rien de bien méchant ni de trop irrévérencieux. Après l'affligeant Da Vinci Code, on craignait le pire avec cette nouvelle adaptation, par la même équipe, du livre de Dan Brown. Ron Howard semble avoir tiré les leçons du passé et signe un thriller réussi et rythmé.
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Pas un chef-d'oeuvre, loin de là, on reste dans le registre du pur produit de divertissement, sans subtilité, mais qui a pour lui d'être plus tenu que le précédent [Da Vinci Code]. En distribuant cette grosse production de manière plus modeste, la Columbia a réduit les attentes du public à leurs justes proportions.
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Mieux réussie que Da Vinci Code, cette nouvelle adaptation d'un roman de Dan Brown est réalisée avec la maîtrise industrielle américaine habituelle.
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En quatre-vingt-dix minutes, le jeu de piste crypté autour des statues du Bernin resterait un pop corn movie plutôt distrayant, alibi culturel en prime. Il fait quarante-cinq minutes de plus... C'est trop, beaucoup trop pour des personnages aussi indigents (seul Ewan McGregor parvient à surprendre en camerlingue oedipien).
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Mise en scène mécanique, répétitive et sans âmes, bavardages asphyxiants, le réalisateur renoue avec ses vieux démons. Pas de quoi être aux anges.