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Né à Rome de parents égyptiens, Nader, 16 ans, entre en conflit avec eux lorsqu’ils découvrent qu’il a une petite amie italienne. Parallèlement, il fait les quatre cents coups avec son ami Stefano et une virée en boîte tourne mal. Très imprégné des Vitelloni, de Fellini, ce premier long métrage élargit le discours
du fait des origines du jeune héros. Même s’il manque à l’écriture quelque chose qui sous-tende l’action (ou son absence car il est beaucoup question de flottement, d’entre-deux), tout cela est vif et bien interprété.
Toutes les critiques de Ali a les Yeux bleus
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Récit d'apprentissage dans une Italie méconnaissable, multiethnique et banlieusarde, ce film nerveux comme un ado en cage donne un visage - et un regard - au mal-être de ces enfants d'immigrés, déchirés entre le désir de s'intégrer et celui de rester fidèle à ses origines.
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En ayant l’intelligence de montrer le conflit que vivent beaucoup d’enfants d’immigrés à travers les yeux d’un jeune homme dont l’identité est encore en devenir, Claudio Giovannesi interroge sur l’intégration et la perte de certains repères culturels et religieux, qui font la richesse de cette génération dont les parents viennent d’ailleurs mais qui est, elle, d’ici.
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Articulé autour de gentils clichés sur la double culture et la tentation du banditisme, ce petit film sans grande surprise séduit toutefois par l’énergie de ses interprètes, en particulier Nader, héros plein de panache, charmeur azimuté jamais loin d’un folklore que les Vitelloni ne renieraient pas.
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Il ne faut jamais désespérer du cinéma italien, même s’il traverse de mauvaises passes. Claudio Giovannesi le prouve avec "Ali a les yeux bleus", son deuxième long métrage, (...), sur la quête d’intégration d’un adolescent d’origine égyptienne en Italie. Bien senti.
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Puisant son authenticité dans l'expérience documentaire du cinéaste, Ali a les yeux bleus capte l'énergie fiévreuse de cet adolescent, mais perd souvent du terrain quand il s'agit de laisser place à l'émotion.
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Comme tout premier film, l'énergie et l'envie débordent et Giovannesi capte l'effervescence d'une jeunesse nihiliste, baladant sa caméra au rythme effréné des pulsions des personnages. Une explosion d'adrénaline. Puis, comme essoufflé par trop d'idées à la fois, il dérape. Pas dangereusement, mais suffisamment pour passer à côté d'une conclusion à la hauteur du reste de son film.
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Inspiré de personnages réels d'Ostie sur lesquels il avait déjà tourné un documentaire, Claudio Giovannesi aligne les défauts de ce genre hybride : caméra tressautante, intrigue bringuebalante, sentiment d'inachevé...
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Le traitement presque documentaire et la sincérité des acteurs confère au film un émouvante authenticité
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Pas un grand film, mais un film qui a un élément précieux : la conviction.
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Avant tout attendri par Nader Sarhan, Giovannesi ne dit rien de plus avec cette fiction qu’il ne le faisait par le biais du documentaire.
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Un peu convenu, malgré un excellent casting, dans le parcours initiatique révolté de Nader, "Ali a les yeux bleus" trouve son fil d'Ariane dans une peinture juste, forte et émouvante de l'amour fou vécu comme un défi au reste du monde.
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Un peu convenu, malgré un excellent casting, dans le parcours initiatique révolté de Nader, "Ali a les yeux bleus" trouve son fil d'Ariane dans une peinture juste, forte et émouvante de l'amour fou vécu comme un défi au reste du monde.