Toutes les critiques de Alex Cross

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    Le superflic Alex Cross, héros d’une série de dix-neuf romans écrits par les nègres de James Patterson, est déjà apparu deux fois au cinéma sous les traits de Morgan Freeman,
    dans Le Collectionneur (1997) et Le Masque de l’araignée (2001). Tyler Perry, star aux États-Unis dans le registre de la comédie beauf, mais inconnu ailleurs, endosse à son tour l’imper de Cross dans une version rajeunie. Produit à la va-vite, le nouveau long de Rob Cohen se révèle un héritier étrange et maladif des films d’action policiers post-Seven. Ça passe ou ça casse : montage hasardeux, dialogues surréalistes, apparitions « nanardesques » (coucou Jean Reno), violence light au parfum de série B du dimanche soir... Et un bad guy incarné par Matthew Fox, tueur sadomaso tout en muscles adepte de mixed martial arts et du dessin au fusain, improbable fusion de 47 (le héros de Hitman) et d’un Albert Dupontel sous stéroïdes. Il restera dans les mémoires.

Les critiques de la Presse

  1. San Francisco Chronicle
    par Mick LaSalle

    « Alex Cross » est le parfait exemple de ce qu’un réalisateur talentueux peut faire avec un tas d’ordures.

  2. Entertainment Weekly
    par Lisa Schwarzbaum

    Si maladroit, décousu et écrit sans la moindre grâce qu’il est difficile d’apprécier les qualités de Tyler Perry dans le rôle d’Alex Cross

  3. Newark Star-Ledger
    par Stephen Whitty

    Perry est censé dynamiser ce scénario puisqu’il a le rôle principal, mais compte tenu de la fadeur de son interprétation, il est loin d’être une star du cinéma.

  4. Newsday
    par Rafer Guzman

    Il est presque cruel de se moquer de ce film d’action ridicule et dénué de sens mais malheureusement on ne peut s’en empêcher.

  5. New York Times
    par Manohla Dargis

    Un film stupide, effroyablement mauvais et décourageant. Une perte de temps, d’argent, d’énergie et de talents.

  6. LA Times
    par Betsy Sharkey

    « Alex Cross » a mauvais tempérament, de grosses armes et des dialogues d’une pauvreté inouie.

  7. Washington Post
    par Mark Jenkins

    Aussi ridicule qu’épouvantable.

  8. New York Daily News
    par Elisabeth Weitzman

    La présence de Perry est sympathique mais le film est tellement mauvais qu’il ne met absolument pas en valeur son potentiel.

  9. Voici
    par Ariane Valadié

    Un polar paresseux et sans surprise.

  10. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Un pénible et informe vigilante movie sur fond de crise.

  11. Télérama
    par Jacques Morice

    Troisième adaptation assez fainéante du polar de série, signé James Patterson. Morgan Freeman a été remplacée par Tyler Perry, acteur fadasse, peu connu en France mais superstar aux Etats-Unis. On a perdu au change. Le mieux, c'est le méchant, un serial-killer squelettique au regard de fou, que traque le flic psychologue.

  12. Time Out
    par Alexandre Prouvèze

    Sur un scénario paresseux à base de flic ultra-balèze et de sociopathe pervers (nommé Picasso pour faire le malin), voilà un film qui ne parvient jamais à se hisser au-delà du tristement risible : aucun suspense, pas vraiment d'action, ni la moindre once de crédibilité de la part d'acteurs en pilotage automatique... Bref, un pseudo-blockbuster complètement raté, et hautement dispensable.

  13. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Le tout est à la limite du nanar sur fond de loi du talion.

  14. CinémaTeaser
    par Rose Piccini

    Cette nouvelle relecture est au minimum syndical.

  15. Village Voice
    par Eric Hynes

    Un candidat courageux pour jouer le rôle d’Alex Cross dans le film le plus débile de l’année.

  16. Critikat.com
    par Benoît Smith

    C’est qu’Alex Cross n’est pas simplement nul. Sa nullité ressemble à une capsule temporelle que des producteurs en manque d’inspiration auraient eu la tragique idée d’ouvrir, tant les choix consternants qu’il accumule nous paraissaient pourtant voués à l’oubli, tics depuis longtemps récupérés par une routine télévisuelle elle-même passée de mode, même dans le format le plus traditionnel de la série policière.