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Présenté à l’origine comme un prequel, ce nouveau 300 est en définitive un « paraquel » puisque l’action se déroule avant, pendant et après les événements décrits dans le précédent film de Zack Snyder. En plus de permettre aux producteurs de capitaliser sur le succès d’un long métrage qui n’appelait pas vraiment de suite (rappelons que les 300 se retrouvaient 0 à la fin), l’astuce garantit aussi un scénario plus épais que celui du premier, dont la complexité était inversement proportionnelle à la circonférence des biceps de Gerard Butler. L’Australien Sullivan Stapleton, révélé par Animal Kingdom, de David Michôd, assure avec brio la succession dans les sandales de Thémistocle, l’Athénien chargé de rassembler son peuple afin de vaincre le roi Xerxès, adepte du bling-bling et du piercing. Auteur d’un seul film avant celui-là (la comédie Smart People, en 2009, avec Dennis Quaid et Sarah Jessica Parker), Noam Murro s’est surtout fait un nom dans la pub, comme Snyder avant lui. S’il respecte l’esthétique définie par son prédécesseur, le réalisateur a su gommer un certain nombre de fautes de goût qui rendaient parfois 300 indigeste, à commencer par cette overdose de ralentis qui menacent de terriblement mal vieillir. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles cette Naissance d’un empire, que l’on aura le droit de préférer à l’original, est plus courte de quinze minutes. Mais, en l’occurrence, qui peut le moins... peut le plus.
Toutes les critiques de 300 : la naissance d'un empire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Énorme carton en 2006, 300 revient avec son esthétique de péplum kitsch pour fans de jeux vidéo. Toujours aussi violent et ampoulé, ce second volet est surtout l’occasion de retrouver Eva Green en guerrière sanguinaire.
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Les amateurs d’action et de fantastique resteront fascinés par le spectacle qui ne mollit pas une seconde, avec son pictoralisme aux couleurs anthracites et cuivrés, dans un déluge où la violence des hommes n’a d’égale que celle des éléments. Jouissif.
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On est scotché par la performance d'Eva Green, redoutable en tant que commandant de la marine Perse, dont la soif de sang vengeance terrible fait passer Xerxès pour un simple poseur. Toutefois ce divertissement n'a pas la résonance mythique qui sont fait de "300" un classique instantané, mais il fonctionne étonnamment bien.
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Un film banal si on ne laisse pas fonctionner son imagination mais très impressionnant dans son dévouement à créer une expérience unique à engloutir son public.
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Le deuxième film change radicalement sa palette de couleurs. Du rouge passion, on passe au bleu, couleur froide et virile s'il en est. Agrémenté de touches argentées, métalliques et de noir profond. Dans La naissance d'un empire, les capes (devenues bleues donc) flottent de nouveau dans les airs. Ces hectolitres d'hémoglobine, ces vagues impressionnantes d'une mer Égée déchaînée, l'attirail bling-bling d'une armée perse flambeuse, la musique aussi musclée que les protagonistes: l'immersion est totale.
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Cette superposition du sexe et de la lutte donne une bonne mesure du caractère masturbatoire de la violence dans les films de Zack Snyder, qui ne répondent qu’à la pulsion éphémère, flattent le regard dans une logique purement cathartique – mais le font avec une incontestable virtuosité.
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Bénéficiant à nouveau d’une direction artistique soignée, tout aussi dopée à la testostérone et tout aussi kitsch, 300 : la naissance d’un empire possède tous les éléments pour plaire aux fans du premier film. Si vous ne faites pas partie de ceux-là, inutile d’insister en revanche.
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300: la naissance d'un Empire est un péplum violent, spectaculaire et sanglant, mais en dessous du premier. Un film pour les fans.
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Scénario simplissime, déluge d’hémoglobine et un héros athénien (Stapleton) un peu fade pour ce deuxième volet de 300. Reste la beauté des batailles navales en 3D, les tablettes de chocolat des guerriers hellènes et la troublante Eva Green, sublime et vénéneuse Artémise.
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Une version grotesque, kitsch, dopée à la testostérone mais pour autant visuellement impressionnante de la bataille de Marathon que propose Zack Snyder sept ans après la sortie de 300 (qui racontait quant à lui la bataille des Thermopyles). On regrettera cependant le manque total de profondeur d’histoire ou de personnage et l’absence de nouveauté visuelle, en bref rien de nouveau sous le soleil de Grèce.
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Situé en parallèle de la bataille de 300 (de Zack Snyder, 2007), ce nouvel opus narre l’affrontement entre l’Athénien Thémistocle et la Perse Artémise (Eva Green), assoiffée de vengeance. De quoi donner une suite épique et spectaculaire, un péplum moderne à base de muscles saillants et de saignées musclées, où le charme vénéneux d’Eva Green s’allie au grandiose des batailles navales.
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Le combat spectaculaire et brutal est le point fort de cette nouvelle édition de l’épopée 300.
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Une nette amélioration par rapport au premier.
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Intensément spectaculaire par endroit, franchement drôle quand il assume ses outrances, 300 : la naissance d'un empire n'est pas un tant un bon film qu'un très beau n'importe quoi.
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Mis à part le plaisir que l'on peut avoir à regarder Eva Green conquérir la Grèce antique habillée en ersatz de Catwoman, qui peut le plus peut le moins et il est un peu tard pour cette suite sans grand intérêt.
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Ceux qui aiment les films de gladiateurs lèveront leur glaive en signe de liesse devant cette série B assumée.
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Le public est là pour voir du carnage et de la chair, Muro ne s’est pas retenu.
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C'est toujours très violent, très stylisé, très efficace mais moins novateur que le premier film "300" qui avait crée l'événement 2006.
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Une extension de l’univers de 300, comme un contenu bonus dans un jeu vidéo.
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« 300 : Rise of an Empire » est un peu comme un plat réchauffé qui a trainé quelques jours au frigo, si on adore ça passe tout seul si ce n’est pas le cas, on frôle l’indigestion…
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Un montage de corps anonymes, aucune intrigue.
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C’est comme-ci Douglas Sirk combattait dans un jeu vidéo.
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Alors que les combos ralentis/accélérés qui constituent la marque de fabrique de Zack Snyder et ses plans composés comme des mauvaises copies de tableaux de maître gardaient un petit je-ne-sais-quoi de galvanisant, il n'y a dans La Naissance d'un empire aucune idée visuelle, ni dans le concept, ni dans le cadre, ni dans la pose, nulle part. Du moins, pour ce que nous avons pu en voir.
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Dans ce péplum grotesque, l’inspiration n’est pas cinématographique mais de l’ordre du fantasme de "gamer". Jeu de plateforme belliqueux qui ne s’embarrasse pas de ses invraisemblances, 300 : Naissance d’un empire est une grosse série B nauséabonde qui entraîne dans sa chute Eva Green. L’actrice donne beaucoup de sa personne à force de grimaces et d’outrances. On la préfère chez Tim Burton !
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Un bain de sang et rien de plus.
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Si le premier épisode de « 300 », réalisé par Zack Snyder, avait été un choc visuel, dépoussiérant les vieux péplums, ce nouveau chapitre est malheureusement raté. Un naufrage, en effet, que cette série Z qui décevra les amateurs du genre.