Alice Winocour est une réalisatrice française dont le premier long-métrage, Augustine sorti en 2012, a été présenté à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes la même année.
C’est à Paris, le 13 janvier 1976 que voit le jour Alice Winocour, née d’un père producteur de documentaires. Elle se dirige dans un premier temps vers des études de droit avant de changer totalement de voie pour se tourner vers le monde du Septième Art. Elle poursuit donc ses études à la FEMIS (La Fondation Européenne pour les métiers de l’image et du son) dans la section scénario.
Premières réalisations
Élève de la promotion 2002 de la FEMIS, elle commence sa carrière en se tournant vers les courts-métrages. En 2003, elle adapte le mythe d’Orphée dans un court-métrage qu’elle coécrit et dans lequel elle tient également un rôle. En 2004, elle décroche son premier prix, le Prix de l’avenir du meilleur scénario décerné à un jeune scénariste. Un an plus tard, elle passe de nouveau derrière la caméra pour réaliser un nouveau court-métrage qu’elle a coécrit, Kitchen, avec Elina Löwensohn. Loin de passer inaperçu, ce court-métrage est présenté à Cannes la même année. Elle décroche pour cette réalisation l’Ours d’argent au Festival des Nations d’Enbensee et la Mention spéciale à la Biennale Européenne du court-métrage de Ludwigsburg en 2005.
Du court au long-métrage
En 2006, elle tourne son troisième court-métrage Magic Paris qui lui permet de décrocher le diplôme du jury au Festival International du documentaire, du court-métrage et des films d’animation à Saint-Petersbourg. En 2008 elle renouvelle l’expérience avec Pina Colada. La même année, elle coécrit le film Home avec au casting Isabelle Huppert. Après avoir pris ses marques en réalisant des courts-métrages, Alice Winocour change peu à peu de registre. Elle tourne dans un premier temps un moyen-métrage en 2006 avec l’actrice Elina Löwensohn. En 2011, elle plonge dans le grand bain et s’attelle à son premier long-métrage, Augustine, réunissant Vincent Lindon, Chiara Mastroianni et Stéphanie Sokolinski dite Soko. Sorti un an plus tard, ce film suivant les relations entre le Professeur Charcot et la jeune Augustine, une patiente atteinte d’hystérie qui devient son objet d’études, a été présenté à Cannes en 2012.En 2015, elle retrouve la Croisette pour présenter Maryland dans la catégorie Un certain Regard.