L'acteur a étudié le comportement de malades atteints de rires et de pleurs pathologiques.
Joaquin Phoenix est un acteur de l'extrême. Un adepte de la fameuse "Méthode", permettant aux acteurs de se glisser dans la peau de leurs personnages de la manière la plus réaliste et jusqu'au-boutiste possible. En témoigne Joker, film sombre de super-méchant signé Todd Phillips, en salles le 9 octobre prochain, dans lequel Phoenix incarne l'emblématique ennemi de Batman.
Joker est "une pure réussite cinématographique" selon le directeur artistique du festival de TorontoDans une interview donnée au magazine italien Il Venerdi, relayée par IndieWire, l'acteur américain s'est notamment confié sur la technique qu'il a utilisé pour s'approprier le mythique rire de dément du Joker : "J'ai regardé des vidéos de personnes souffrant de rires pathologiques, une maladie mentale qui rend le mimétisme incontrôlable." Cette maladie méconnue cause des rires (et/ou des pleurs) involontaires, généralement accompagnés de spasmes, qui se déclenchent de manière inopinée et imprévue. Parfois même en plein milieu d'une situation ou conversation banale.
Le Joker avec Joaquin Phoenix n'est pas adapté d'un comicsLe Joker est un personnage qui a toujours tiraillé ses interprètes. Les deux autres exemples sont sans nul doute Heath Ledger (dans The Dark Knight) et Jared Leto (dans Suicide Squad). Le premier, pour s’imprégner du rôle chaotique, s'était notamment enfermé seul pendant plusieurs jours en écrivant un journal intime comme aurait pu le faire le super-vilain, détaillant à l'intérieur des pensées noires et des fantasmes morbides. Le second a préféré pousser les curseurs de la farce macabre au maximum en envoyant des "cadeaux" à ses partenaires de jeux sur le tournage comme des rats morts, des sextoys et autres préservatifs usagés. Why so serious ?
Joker sera bel et bien R-Rated
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