Toutes les critiques de Stalingrad Lovers

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    Dans un squat parisien, quelques marginaux dépendants au crack cherchent à survivre. Pour rendre un peu de dignité à ces laissés-pour-compte, Fleur Albert emprunte au polar, au western et à la comédie musicale, qu’elle coule dans un écrin à la fois documentaire et théâtral. De cette hybridation résulte un film choral d’un sérieux affecté, tellement artificiel et dénué de sensualité que l’humanité des personnages n’affleure jamais vraiment sous les pesantes intentions poétiques. Le tout dans une méchante esthétique 90s. Rendez-nous Rent !

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Entre fiction et documentaire, un premier film fort sur les ravages du crack...

  2. L'Humanité
    par Dominique Wideman

    Fleur Albert livre une fiction âpre sur les invisibles des squats.

  3. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Une danse de mort chorale portée par une bouleversante énergie de survie.

  4. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Stalingrad Lovers n'est guère abouti. La faute en revient à l'indétermination qui entoure sa forme, entre saillies directes et sophistication théâtrale, à la lisière de l'artificialité. L'ensemble ne fonctionne guère sur la durée et finit même par rebuter.

  5. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Entre documentaire, polar et spectacle théâtral, son film rend un hommage singulier, même si parfois maladroit, à ces damnés de la terre qui vivent quasi clandestinement entre la Porte de la Chapelle et le métro Stalingrad, et réussit à leur rendre dignité et combativité.

  6. Télérama
    par Jeremie Couston

    Fleur Albert a passé cinq ans entre la Goutte-d'Or et Stalingrad, avec les usagers de crack parisiens. Elle en a tiré une fiction qui rappelle la démarche de la pionnière du cinéma underground des années 60, Shirley Clarke, qui, dans "The Connection", mêlait les codes de la fiction à la crudité documentaire. D'où cet effet de réel immédiat, sans fard, et un regard rare.

  7. Les Cahiers du cinéma
    par Sophia Collet

    La réalisatrice se heurte à l’écueil propre à un cinéma français qui se voudrait épris d’altérité mais retombe toujours sur ses pattes – celui du romantisme forcené des Klotz ou de Vincent Dieutre.