-
Ce trio profite d'une écriture à la précision redoutable. Pour son premier film comme scénariste et réalisatrice, Katia Lewkowicz se tire admirablement d'un sujet archirebattu. Car Pourquoi tu pleures ? a la délicatesse de ressembler à ses personnages. Sous le masque de la comédie désinvolte se cache une résignation profonde et douloureuse malgré la vision furtive d'un fol espoir. Celui d'avoir, un temps, la mainmise sur sa vie.
Toutes les critiques de Pourquoi tu pleures ?
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Si l'arrière-fond sacrifie à la sempiternelle hystérie collective de ce genre d'histoire, le premier plan joue la carte d'un romantisme empreint d'un lancinant blues à l'âme. Lewkowicz déjoue les pièges, provoquant souvent le rire en le suspendant d'un revers de grisaille mélancolique.
-
Certainement le film à l’humour le plus misanthrope que l’on ait vu depuis Another Year, de Mike Leigh.
-
Benjamin Biolay confirme qu'il est un comédien-né face à une Emmanuelle Devos, irrésistible en sœur hystérique.
-
C'est le miracle de cette comédie au triste héros et au motif éculé que de susciter une impression de nouveauté, de drôlerie inédite.
-
Avec "Pourquoi tu pleures ?", où elle combine astucieusement le masculin et le féminin, l’actrice Katia Lewkowicz affirme une drôlerie des dialogues, un sens de l’absurde, une simplicité des métaphores (le futur appartement de Cui-Cui prend l’eau à l’image de ses noces), et une vraie capacité à sonder les cœurs et les corps. Moyennant quoi, elle réussit un western de la valse-hésitation prénuptiale qui oscille entre comédie romantique et franches séquences d’émotion où tous les acteurs – à l’image d’Emmanuelle Devos, chouchou absolu, ou du réalisateur Eric Lartigau – hissent encore leur talent d’un cran.
-
Sympathique, mais sans saveur.
-
savoureux premier long-métrage de Katia Lewkowicz.
-
Au cœur de cette comédie drolatique, chaotique et inégale, Benjamin Biolay est parfait dans le costume du futur marié envahi par le doute.
-
Une comédie légère et enlevée sur les angoisses d’un trentenaire face à l’engagement. Mention spéciale à Emmanuelle Devos parfaite à contre-emploi.