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Le réalisateur décide de filmer Gretel, sa mère, à partir du moment où on lui découvre un Alzheimer. Il nous entraîne dans les secrets de ses parents, qui formaient un couple très libre de militants dans les années 60, et dans l’évolution du mal de Gretel, qui lui fait confondre son mari et son fils et dont la dépendance nécessite des soins constants. De cette tranche de vie, on sort perturbé sans se sentir voyeur pour autant. C’est la force de ce documentaire unique et dérangeant qui pose un regard tendre sur la réalité d’un ultime combat perdu d’avance.
Toutes les critiques de Ne m'oublie Pas (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Beau portrait d’une femme libre ravagée par la maladie d’Alzheimer, Ne m’oublie pas est un home movie touchant qui parvient à atteindre l’universel.
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Sujet éprouvant, mais film délicat et poignant.
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Filmée par son fils, Gretel Sieveking traverse la maladie d'Alzheimer à la fin de sa vie. Le cinéaste évite les pièges du voyeurisme et l'apitoiement, à force de rigueur intellectuelle et historique.
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David Sieveking nous raconte avec sa caméra et dans l’intimité d’un couple, l’avancée de cette terrible maladie qui efface la vie des autres. Gretel peu à peu devient une enfant, lentement sa vie s’efface et disparaît. Un documentaire douloureux qui montre comme rarement ce terrible mal.
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Filmer sa mère est une chose, offrir sa maladie en partage – même en étant animé des meilleures intentions – en est une autre. Pas de réponse toute faite, pourtant, devant cette entreprise que chacun recevra en fonction de son chemin de vie. Après tout, ne pas filmer Gretel – aujourd’hui décédée – au prétexte de son « état », n’était-ce pas aussi la soustraire par avance au monde des vivants ?
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Documentaire intime et touchant.
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Ce documentaire touchant, fait le portrait d'une femme suffisamment rayonnante, et même drôle, malgré la maladie, pour que l'on croie parfois voir une actrice.