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Stella, 12 ans, est jalouse de sa sœur aînée, talentueuse patineuse artistique qui se révèle anorexique. My Skinny Sister superpose deux récits. Le premier évoque le drame de l’anorexie : c’est le plus faible, malgré son aspect autobiographique (la réalisatrice suédoise a souffert de cette maladie pendant son adolescence). Le second croque le portrait de Stella, dont le regard ambivalent sur la souffrance de son aînée apporte un peu d’altérité et de sel cinématographique au spot préventif édifiant. Mais c’est en empruntant une troisième piste, celle, imprévisible et loufoque, du journal intime de Stella, que le film s’incarne enfin. On reste donc un peu sur notre faim.
Toutes les critiques de My Skinny Sister
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La jeune actrice Rebecka Josephson (...) joue avec un naturel désarmant et piquant dans les contradictions difficiles qu’il suggère – et ce naturel suffit à attirer sans cesse le regard.
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Quelques petites coquetteries visuelles rappellent que c'est un premier long-métrage. Mais comme il émeut et rassérène, tout est pardonné.
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Si ce film sensible a été étrangement comparé à Little Miss Sunshine par le Hollywood Reporter, ce n’est pas pour sa fantaisie mais pour sa manière, juste et tendre, de parler d’une jeunesse en souffrance.
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Le film doit beaucoup au visage lunaire hyper expressif de l’actrice Rebecka Josephson sur lequel la moindre émotion, l’émerveillement comme le rire, explose instantanément comme un astre en fusion.
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Une chronique irradiée par la candeur malicieuse de sa jeune héroïne.
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Ce premier long (...) manque de souffle scénaristique mais révèle un créateur d'atmosphère angoissante à suivre.
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En s'attaquant à ce sujet délicat, voire tabou, la jeune réalisatrice suédoise évite le film dossier : elle ne donne pas de clés, pas d'explications, mais, guidée, on le sent, par sa propre expérience, construit un univers d'émotions à la fois intériorisées et à vif.
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Si certains passages obligés sont un peu patauds, le film touche tout de même à quelque chose de sensible.
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Tout repose sur les deux jeunes actrices, Amy Deasismont et Rebecka Josephson, qui sont formidables.
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En dépit de ses maladresses, ce long-métrage touche juste, porté par l’interprétation de la plus jeune, incarnée par la sensible Rebecka Josephson.